Depuis dix ans, les habitants d’Opelika veulent savoir qui est la vraie « Baby Jane Doe ». L’enfant d’à peine 7 ans, a été abusée et éborgnée. Son crâne sera découvert un jour de janvier 2012. Dans cette petite ville des Etats-Unis, l’affaire n’est toujours pas résolue. Est-ce un ou des tueurs qui ont agressés mortellement l’enfant et qui sont-ils?
Le mystère de « Baby Jane Doe »
La police de la ville d’Opelika a publié cette semaine des nouvelles photos de la petite victime noire-américaine. Dajhea Jones qui produit des contenus numériques pour la chaîne WTVM a publié les récentes images. Le cas de l’enfant nommée « Opelika Baby Jane Doe » est un vrai mystère. The National Center for Missing & Exploited Children espère faire un pas de géant.
De nouveaux portraits
Deux nouveaux portraits de la petite fille retrouvée morte en Alabama en janvier 2012 ont été réalisées par ordinateur. Elles viennent d’être dévoilées au public.
« C’est le cas le plus odieux (…) où une enfant a été maltraitée et négligée puis abandonnée. C’est très émouvant pour nous tous, détectives » a déclaré Jonathan Clifton, le chef de la police d’Opelika. «Elle a été gravement maltraitée et a vécu une vie difficile, il n’y a rien de juste dans ce qu’elle a dû traverser. Nous espérons que nous pourrons lui rendre un peu justice si nous pouvons découvrir son nom » a poursuivi l’homme de loi.
L’enfant victime de violences physiques répétées
L’affaire « Opelika Baby Jane Doe » prend naissance en janvier 2012 lorsqu’un petit crâne est trouvé derrière une maison mobile près de Hurst Street à Opelika. Des tests médico-légaux révèlent que la petite Jane Doe a subi très longtemps des violences physiques. Alors qu’elle avait trois ou sept ans, elle était battue régulièrement et éborgnée. Une évaluation anthropologique des os de Baby Jane Doe a révélé qu’elle avait été abusée et mal nourrie avant sa mort.
Pour tenter de mettre un nom sur la petite inconnue, des portraits robots ont guidé les enquêteurs vers une petite fille qui serait Baby Jane Doe. Elle viendrait de l’école au sein de l’église baptiste de la grande paix d’Opelika. Une photo qui date de 2011. Même si la police pense que Jane Doe serait la petite fille de la photo, rien ne les relie formellement. Les autorités sont convaincus qu’une personne de la communauté d’Opelika sait de qui il s’agit.
Les enquêteurs offrent une prime pour identifier l’enfant
Sur des pages dédiées, des internautes commentent et collectent des renseignements sur«Opelika Baby Jane Doe».
Le bureau du gouverneur de l’Alabama et du bureau du procureur du comté de Lee offre une prime pour toutes informations qui aideraient l’enquête. Avec 20 000 dollars de récompense, un numéro d’appels à témoins et de nouvelles images, peut-être qu’« Opelika Baby Jane Doe » pourra enfin se reposer en paix.
Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Image Facebook – The National Center for Missing & Exploited Children – Unidentified And Missing People