Angela Bassett déçue sans Oscar, elle est 《sans classe》 jugent des internautes

La soirée de dimanche 12 mars à Los Angeles, sera marquée d’un fer rouge pour Angela Bassett. Arrivée en Moschino et Bulgari, la star de Black Panther 2, tout sourire, brillait pourtant sur le tapis rouge du Dolby Theatre. Une tenue violine qui lui allait à ravir. Seulement, les espoirs de Ramonda, la reine du Wakanda se sont envolée très vite quand Ariana DeBose a annoncé le nom de la lauréate. Une pluie de protestations a suivi les images teintées de tristesse de la mère du Wakanda.

Lors de la 95e cérémonie annuelle des Oscars, Angela Bassett n’a pas remporté l’Oscar de l’actrice de second rôle dans Black Panther : Wakanda Forever. Etant la première actrice à recevoir une nomination aux Oscars pour un film Marvel, Angela Bassett pensait remporter haut la main ce prix convoité dimanche soir.

Seulement, c’est Jamie Lee Curtis qui a remporté le prix hollywoodien pour Everything Everywhere All at Once. Alors que Jamie Lee Curtis semblait surprise de gagner la statuette, dans le même temps Angela Bassett s’éteignait soudainement. La reine du Wakanda n’a pas dû tout supporter qu’elle soit écartée et des millions de spectateurs l’ont vue défaite in live.



Angela Bassett n’a pas masqué sa déception lorsque le nom de sa rivale d’un soir, Jamie Lee Curtis a été annoncé à la place du sien. L’actrice n’a pas souri et ne s’est pas levée pour saluer l’Oscar de la gagnante.

Sur les réseaux sociaux, les internautes choqués et mécontents ne l’ont pas épargnée.
《Merde, Bassett, faites au moins ce que les autres nominés ont fait et soyez heureux pour le gagnant. « Mauvaise perdante. «Sans classe》pouvait-on lire dans les commentaires.



Aussitôt, les fans d’Angela ont réagi et ils sont toujours nombreux à venir au secours de l’actrice : 《La réaction de Jamie confirme qu’Angela était la meilleure candidate. «Chaque fois qu’un acteur noir est sur le point d’entrer dans l’histoire pour une performance remarquable, l’Académie choisit d’en délivrer un prix rétroactif à ses pairs. Je parie que si elle était #thehelp contre la reine, Angela Bassett aurait gagné.

«Essayez-vous sérieusement de critiquer une femme parce qu’elle est déçue ?》. «Angela Bassett aurait dû gagner et vous le savez tous. vous avez tous récompensé une femme blanche dans un film axé sur l’Asie et avez essayé de trouver un lien avec un personnage blanc d’âge moyen excentrique》, des remarques qui légendaient la scène devenue virale.

Pour, les followers sur les médias sociaux : Angela Bassett 《a le droit d’être déçue après avoir donné une remarquable performance dans Wakanda Forever》.

Dorothée Audibert-Champenois – Image Black Enterprise – Academy des Oscars – Hollywood Reporter – Getty Image

@Blacknews Page

La «Négritude» de Joshua Obichere en autoportraits à Cambridge

La première exposition de Joshua Obichere s’inscrit dans une continuité. Tout d’abord c’est un rendu artistique qui concrétise le travail entrepris avec ses différents étudiants d’Art de Cambridge. Ce travail d’exploration est aussi le fruit de plusieurs observations dans la vie de tous les jours du jeune peintre. L’artiste, au travers de divers autoportraits rend perceptible la question de l’inclusivité dans la société britannique.

Au Nord de Cambridge, au 5 Green’s Road, l’exposition «Blackness in Portraiture» offre plusieurs étapes visuelles pour comprendre et vivre l’expérience «Dans la peau d’un Noir». Dès l’entrée, l’artiste interpelle pour une relation apaisée dans la reconstruction du vivre ensemble. Comment améliorer et casser les codes stigmatisants en leur redonnant tout simplement leur vrai sens. Dans la galerie, des tableaux de peintures actives rythment le questionnement sur tant l’appropriation culturelle que la fusion de sentiments. Entre larmes et joie, Dieu à toute sa place pour l’équilibre spirituelle qui baigne dans les œuvres de Joshua Obichere. Au final, une vidéo explique comment éliminer toutes les couches sociales et stéréotypées qui entravent la liberté de l’Homme Noir.

En résumé, l’artiste originaire du Ghana et du Nigéria qui vit à Cambridge a choisi d’infuser la paix et de rassurer les Blancs. Son crédo est d’inciter à se comprendre et a ne «pas avoir peur» de l’autre.

Blackness in Portraiture ou comment améliorer et reconstruire la figure du Noir dans la société

Notre rédaction l’a rencontré ce samedi 23 juillet au Cambridge Artwork, au troisième jour de son exposition «Blackness in Portraiture».

Blacknews page – L’interactivité dans la galerie Cambridge Art Netwoks and SpaceArt :
(Why did you want people participate?)
Joshua Obichere, artiste, peintre : «Cette interactivité c’est la vision des étudiants que je veux reproduire dans cet espace public. Dans cette exposition Blackness in Portraiture, les inter-échanges avec le public leur donne l’opportunité d’avoir leur propre interprétation du travail de mon travail d’Artiste et de ceux de mes étudiants».

Blacknews page – Votre motivation pour ce projet ambitieux  :
(Why is your motivation to this project?)
Joshua Obichere : «Quand j’étais à l’Université de Cambridge, j’étais souvent un des seuls à être Noir. Je voulais avec ce projet remettre en question la façon de penser de mes amis Blancs. Pour ces raisons, l’exposition appelle à contribution de chaque visiteur qui peut changer le cours des choses dans cette société».

Blacknews page – Quels sont vos objectifs avec Blackness in Portraiture :
(What is your own objectif at the end of this?)
Joshua Obichere : « Mes objectifs tendent à permettre au public d’explorer le champ de la Négritude. Toutes ces difficultés et tous ces habits qui nous enveloppent et entravent notre liberté et notre capacité à vivre d’égal à égal du fait de notre couleur de peau. Il n’est pas nécessaire en soi d’être Noir pour comprendre cette réalité liée à des discriminations séculaires dans les sociétés à prédominance blanche. Je veux créer ce chemin de réflexion et visuel pour les étudiants mais aussi pour toutes les générations.»

Blacknews page – Pourquoi tant de spiritualité dans vos images :
(Why that so much spirituality in your work?)
Joshua Obichere : «Ce que je suis, mon identité, je la tiens de Dieu. Cette rencontre artistique peut donner aux autres la chance de savoir que Dieu est leur support, leur soutien même s’ils subissent des situations difficiles. C’est ma façon de soutenir mon prochain. Peu importe la nature de leur difficulté.»

Blacknews page – Larmes et sourires pour faire passer votre message :
(There are a lot of pain, a lot of joy and what you say about?)
Joshua Obichere : «C’est la dualité du monde. On est aussi bien heureux que tristes, ce sont les émotions humaines qui veulent ça. L’amour reste notre témoignage et ce sont ces émotions qui font de nous des êtres humains. Dieu nous a fait ainsi, c’est en quelque sorte l’expression de sa gloire. Ces périodes de hauts et de bas nous rendent plus forts ».

Blacknews page – Ce projet peut-il changer la représentation des Noirs dans la société britannique notamment à Cambridge :
(Your project, that is could help change what black people is perspective in that society ?)
Joshua Obichere : « Tout ce que je fais, reflète ma vision culturelle sur cette question identitaire. La vision culturelle permet avec par exemple les photos, de passer et de partager des messages avec les personnes qui viennent visiter l’exposition. Certains sont impliqués directement dans cette quête sur notre identité noire. C’est souvent leur propre expérience qu’ils voient en miroir. Cette exposition peut changer les mentalités. Il ne s’agit pas d’un livre qui renferme des réalités mais c’est du concret. Une expérience visuelle. Le vécu peut provoquer une vraie remise en question pour chaque visiteur. C’est un moyen de réfléchir, d’expérimenter au travers de mon exposition, la façon qu’on voit le monde autour de nous. C’est aussi comment je peux retranscrire mes propres expériences, bonnes ou mauvaises ».

Blacknews page – Joshua quelles peintures utilisez-vous pour vos auto-portraits :
(How you do your work for the portraiture?)
Joshua Obichere : «J’utilise l’acrylique car cette peinture sèche très vite. Avec l’acrylique, je travaille le color blocking pour les visages. Cette technique pousse les visiteurs à s’intéresser d’abord à la peinture puis à se rapprocher des visages et à s’approprier le tableau et le sujet finalement.»

Blacknews page – Joshua où avez-vous étudier l’Art :
Where did you study the art of painting and do your other studies?)
Joshua Obichere : «Mes études se déroulent en grande partie à l’Université de Cambridge. J’enseigne aussi l’Art et aussi l’équité, la justice sociale, l’inclusion entre les gens. Je travaille plus particulièrement avec les étudiants noirs. Je forme des jeunes qui seront la prochaine génération qui impactera sur leur vision d’un changement de paradigme autour d’eux».

Blacknews page – Qui êtes-vous Joshua Obichere :
(Who are you Joshua Obichere?)
Joshua Obichere : «Je suis un artiste, un peintre, un chrétien, J’adore créer et éduquer les gens sur la justice sociale. C’est un moyen de se faire également de très bons amis. J’ai de la famille au Ghana, au Nigeria. J’aime les gens ».

Blacknews page – Quel est votre message :
(Your last message at end please?)
Joshua Obichere : «Être soi-même. Amener la Paix. Croire en Dieu pour qu’il nous comble de joie et le partager avec le Monde».

Blacknews page – Métis du Ghana et du Nigeria, quel est votre meilleur Jollof Rice ?
(As you are Ghanaian and Nigerian, what is the best Jollof Rice for you?) :
Joshua Obichere : «Le meilleur choix est de tester par vous-mêmes. Quant à moi, ma maman vient du Ghana mon père du Nigeria. Je sais donc que le meilleur plat est toujours celui cuisiné par nos mamans. Ne m’en voulez pas mes amis».

Reportage Dorothée Audibert-Champenois – Image @Blacknews Page

«Dlys des îles» de Martinique, une valeur sûre

En mars dernier, la troupe DLys des Îles représentait la Martinique à un concours régional. Il s’agissait pour la troupe dirigée par la martiniquaise Céline Patole de montrer le meilleur des danses de son île. L’effort était de taille car dans la compétition des « Meilleures danses folkloriques de France », les participants étaient de sérieux candidats.

Céline Patole, directrice de DLys des Îles de Martinique

Concours de la Meilleure danse folklorique

Il s’en est fallu de peu pour que ce soir-là, la Martinique devienne championne de France. Mais qu’importe, les originaires des îles antillaises ont survécu et n’ont pas manqué de soutenir leur groupe. La courte vidéo faite en deuxième partie de programme montre le talent des antillais qui n’ont pas démérités durant tout leur parcours. Plus de 44 000 vues, un score honorable pour une équipe qui n’a de cesse de se remettre en question, d’innover tout en gardant son originalité. La danse et la musique traditionnelles sont au cœur de la culture des Antilles. Les chants créoles qui les accompagnent sont également des piliers dans l’univers musical.

Dlys des Îles, une troupe martiniquaise

Les meilleurs fans sont encore ceux qui, dans l’Hexagone, tardent pour des raisons diverses à se ressourcer chez eux. Aussi, la troupe de Dlys des Îles se fait un devoir de se produire le plus souvent possible pour les contenter dans différents évènements. Chaque représentation de ce groupe de danseurs est diligentée par la mère de la martiniquaise. Josselyne Patole coud et reproduit le plus fidèlement les costumes locaux qu’elle agrémente de ses touches personnelles.

Josselyne Patole, couturière de la troupe de danse 

Leur prochain rendez-vous est connu. Juillet, temps des Festivals musicaux, est noté dans leur agenda. Les danseurs, danseuses, musiciens et costumiers seront tous au Festival des Cultures de Chambéry. Les festivaliers pourront applaudir le groupe traditionnel du 13 au 17 juillet 2022. Plusieurs jours de fête au cœur de la cité des ducs de Savoie. Des spectacles, tous gratuits du Chili, du Rwanda, de l’Ouzbékistan, d’Allemagne, de Martinique et de Colombes (Île-de-France). Les rencontres se dérouleront au parc du Verney avec une grande soirée à la place des éléphants.

La Martinique y sera.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook @Blacknews page – Images Blacknews page

 

 

La Guadeloupe en grande délégation à Cannes 2022

Sévrine Guims productrice associée à Zayanfim, présidente à ScriptoKarib et ALMA, l’Association du Long Métrage Antillo-Guyanais étaient à l’édition de Cannes 2022. L’occasion pour la productrice guadeloupéenne d’élargir son réseau dans le milieu du cinéma. Elle nous explique comment, cette année, la Région Guadeloupe a permis à plusieurs producteurs et réalisateurs de Guadeloupe d’aller au festival de Cannes pour présenter leurs projets.

Janluk Stanislas, réalisateur (Guadeloupe)
« En partenariat avec le Pavillon Afriques et Karine Barclais, la Région Guadeloupe et ses représentants avaient un espace dédié pour recevoir investisseurs, partenaires potentiels de co-production, diffuseurs et acteurs/actrices potentiels. La Guadeloupe se devant d’y figurer, elle a pu être visible grâce à cette initiative Régionale dans un marché audiovisuel en pleine mutation et en croissance exponentielle avec le développement notamment des plats formés numériques qui offrent des opportunités pour diffuser nos productions locales.»
Au Pavillon Afriques, parmi les projets de longs métrages présentés par 4 producteurs sur le site pavillon Afrique a des investisseurs internationaux, pour la Guadeloupe Julien Dalle a pitché « le cœur des Antilles », son quatrième long métrage en développement.
Julien Dalle et Jimmy Jean-Louis - Cannes 2022

« Oui nous avions un espace au Pavillon d’Afrique du 21 au 26 mai» précise la productrice. « Nous étions 10 dont l’élu à la Culture M. Jean Claude Nelson de la Region Guadeloupe. Myriam Badia la chef de service arts plastiques, audiovisuel et édition Isabelle Vestris chef de projets culture et patrimoine du cabinet du Président Chalus et des professionnels Dimitri Zandronis réalisateur producteur représentant du syndicat SPICAG, Jean Luc Stanislas réalisateur, Julien Dalle réalisateur/producteur, Nelson Foix, réalisateur – Axel Lafleur, 1èr assistant réalisateur Mon associé Yannick Rosine et moi-même , producteurs de Timoun Aw chez Zayanfim ».

Lisa Miranda (Actrice, cap vert) et Julien Dalle (Realisateur, Guadeloupe)

L’objectif était de permettre aux professionnels de venir au Festival de Cannes promouvoir leurs projets mais aussi la destination Guadeloupe rappelle Sévrine Guims. « Ce retour en force de la Guadeloupe à Cannes met en avant le souhait de la nouvelle mandature du Président Chalus de faire du cinéma un moteur du développement économique du territoire.»  atteste la productrice guadeloupéenne.

Séverine Guims, Yannick Rosine, Myriam Badia, Dimitry Zandronis et Jean-Luc Stanislas

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook @Blacknews page – Images Facebook Sévrine Guims et ALMA

La Martinique classée dans les 10 plus beaux carnavals de la Caraïbe

Le Caribbean National Weekly a fait son choix des meilleurs carnavals de la Région Caraïbe. Et bingo, la Martinique en fait partie.

Après la longue léthargie due au COVID-19, le monde revient lentement à la normale. Les carnavals se reprogramment avec moins de contrainte dans le monde mais surtout dans la Caraïbe. Plusieurs îles de cet Archipel, dont Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Trinidad-et-Tobago ont déjà annoncé leurs dates pour leurs célébrations de carnaval quand d’autres battent déjà le pavé.

Selon le classement du CNW Voici les dix îles des Caraïbes les plus emblématiques de cette grande fête qui précède la saison liturgique du Carême. Cet évènement est connu pour être un moment de grande indulgence avant le carême. Les principaux événements se produisent généralement en février ou début mars. Des costumes et des masques élaborés permettent aux gens de mettre de côté leur propre identité et donnent un sentiment d’unité sociale, assurent les participants.

Le Carnaval de Trinidad-et-Tobago

Trinidad est la première destination pour le carnaval dans les Caraïbes. Ce qui était un moyen pour les esclaves de l’île de se divertir (avec leur version des bals masqués européens) est devenu l’une des plus grandes fêtes annuelles des Caraïbes. Le carnaval à Trinidad a lieu le lundi et le mardi juste avant le mercredi des Cendres, généralement en mars. Des gens du monde entier sont dans les rues pendant les deux jours vêtus des costumes les plus éblouissants, se couvrent le corps d’huile, de graisse, de chocolat et de boue dans le cadre des traditions sacrées et dansent sans arrêt sur la musique des groupes de tambours . Port d’Espagne (Port of Spain) est l’épicentre du carnaval, mais des fêtes similaires ont lieu dans divers autres endroits de la République composée de deux îles.

Saint-Vincent-et-les Grenadines

Vincy Mas est le carnaval de Saint-Vincent-et-les Grenadines. Même si Saint-Vincent est l’une des plus petites îles des Caraïbes. Traditionnellement, Vincy Mas était célébré quelques jours avant le carême, mais aujourd’hui, le carnaval s’est transformé en une fête estivale, commençant en juin et culminant début juillet. Vincy Mas a tous les éléments typiques d’un carnaval dans les Caraïbes : costumes vibrants, danses de rue, calypso et musique de groupe de rue. Vincy Mas organise un défilé J’ouvert et Mardi Gras les deux derniers jours, qui comprend des groupes de masse, de la danse et de la musique.

Martinique

Fort-de-France, Martinique

Le carnaval en Martinique est une célébration unique de la culture française et africaine. La version du carnaval de cette île dure cinq jours, commençant juste avant le carême (généralement fin février ou début mars). Comme d’autres carnavals des Caraïbes, la Martinique a des costumes, des chants, des danses et de la musique pendant cette période. Tout est permis pendant les défilés dans les rues principales du chef lieu, Fort-de-France. Un roi du carnaval ou Vaval ( un mannequin fait de papier, carton, en roseau ou en bois, qui symbolise le carnaval) est également créé et se déplace pendant les défilés. Une reine du carnaval élue est assise à côté de Vaval, qui est brûlé lors d’un immense feu de joie le dernier jour, le mercredi des cendres.

Sainte Lucie

Le carnaval de Sainte-Lucie est une célébration d’un mois de costumes sexy, de musique et de la culture. Le carnaval de Sainte-Lucie a d’abord été célébré pendant le carême, mais a finalement été déplacé en été pour mieux répondre aux besoins des touristes pendant la haute saison de l’île. Les célébrations commencent en juin avec plusieurs fêtes et événements, notamment des compétitions de steel band, des reconstitutions historiques et un carnaval junior. Mais la plupart des fêtards et des spectateurs attendent avec impatience les deux derniers jours du Carnaval. Le défilé de costumes de deux jours et la compétition Road March ont lieu à la mi-juillet. Les femmes et les hommes se baladent habillés de costumes clinquants avec des bijoux, des perles et des plumes et dansent sur de la musique soca, reggae et calypso.

Barbade

Barbados Crop Over est devenu l’un des carnavals les plus célèbres des Caraïbes en raison des observations annuelles de célébrités de la chanteuse Bajan, Rihanna. Crop Over a commencé à la Barbade dans les années 1700 comme étant grande célébration marquant la fin d’une récolte de canne à sucre réussie. Même si l’industrie de la canne à sucre a décliné sur l’île, la fête a été relancée et transformée aujourd’hui en Crop Over. Crop Over commence chaque mois de juin et dure jusqu’au premier lundi d’août, culminant avec The Grand Kadooment. Au cours des semaines précédant le défilé final, des événements tels qu’un énorme marché de Bridgetown, des compétitions Festival King et Queen, Kiddies Kadooment et d’autres compétitions ont lieu.

Grenade

La Grenade, l’île des épices dans les Caraïbes, célèbre son carnaval « Spice Mas » chaque mois d’août. Spice Mas, bien qu’amusant et divertissant avec des reconstitutions historiques. J’ouvert et un Monday Night Mas, a également des éléments profondément enracinés et spirituels généralement liés à l’histoire coloniale de l’île. De la mascarade ShortKnee, une fusion unique de la culture française et africaine, aux robes de carnaval du « Vieux corps« , les Grenadiens ont réussi à faire du carnaval sur leur île une expérience « captivante ». Dans les rues de St. George’s pour Spice Mas, défilent des mascarades couvertes d’huile noire, de cornes et de chaînes dans la rue. Cette représentation s’appelle « Jab Jab », une longue tradition d’esclaves africains grenadiens.

Jamaïque

Le carnaval de la Jamaïque a acquis la réputation d’être l’un des carnavals les plus populaires et les plus excitants des Caraïbes. Surnommée « Bacchanale » en Jamaica, ce carnaval combine tous les aspects traditionnels d’un carnaval des Caraïbes avec la musique, la nourriture. Les célébrations de la bacchanale ont lieu à Ocho Rios et à Kingston et s’étendent de mars à fin avril, où se déroule l’événement final, « Bacchanal Road March ». Les habitants et les touristes se couvrent d’huile, de paillettes et de peinture sortent de leurs costumes pour danser dans la rue ou sur des camions de marque sur les derniers airs de soca et de dancehall.

Saint-Martin

Sous le thème « Venez vivre la vie ! » la petite île de Saint-Martin s’anime pendant la saison du carnaval en avril. La célébration est l’événement culturel annuel le plus important de l’île et encourage les gens du monde entier à venir « jouer au mas ». Le carnaval de Saint-Martin se déroule sur 17 jours, rempli de défilés, de concours de musique, de groupes de reggae et de soca, de costumes, de danse. Toutes les festivités du carnaval sur l’île se concentrent autour du village du carnaval, la plus grande arène de l’île. Chaque année, des célébrités et des musiciens du monde entier sont appelés à faire la une du Carnaval pour des performances musicales exceptionnelles.

Bahamas

Au cours de la première semaine de mai, tous les Bahamiens se réunissent aux Bahamas, en particulier à Nassau, pour une célébration festive d’une semaine. Les artistes de reggae et de soca les plus célèbres sont présents pour divertir les festivaliers avec de la musique live. Le carnaval des Bahamas ne doit pas être confondu avec Junkanoo, qui est un défilé de rue avec des éléments similaires qui a lieu en décembre.

Porto Rico

Le carnaval de Porto Rico, officiellement appelé Carnaval Ponceño, est une célébration annuelle d’une semaine qui se tient à Ponce. Le carnaval de Ponceño commence généralement une semaine avant le carême et est célébré en février ou en mars. Pendant la semaine du carnaval, des fêtes et des défilés ont lieu tous les jours, commençant par le défilé du roi du carnaval et se terminant par la cérémonie de l' »enterrement de la sardine » (Entierro de la Sardina) la veille du mercredi des Cendres. De nombreuses traditions, rituels et costumes pendant le carnaval de Ponceño sont une ode aux racines catholiques de Porto Rico.

Notting Hill Carnival à Londres (2017/Blacknews Page)

Dorothée Audibert-ChampenoisBlacknews page – Images GQ/Blacknews Page/Karib’Info/Destination360/Go Maggie/

Janet Rollé quitte Beyoncé et prend la direction de l’American Ballet Theatre

Janet Rollé deviendra la première femme noire à diriger l’American Ballet Theatre. Sa nomination est historique. C’est la première fois qu’une Afro-américaine siège à la tête de l’entreprise en 82 ans. Avant d’être sélectionnée pour diriger l’American Ballet Theatre, Janet Rollé a été directrice générale de Parkwood Entertainment de Beyoncé. Elle a également été cadre chez CNN Worldwide.

« C’est donc un privilège singulier de se voir confier par le conseil d’administration de préserver et d’étendre l’héritage de l’American Ballet Theatre et d’assurer sa prospérité future, son impact culturel et sa pertinence », a-t-elle déclaré. « Boucler la boucle et être en mesure de redonner à l’art qui m’a tant donné est une immense source de joie. »

Janet Rollé connait le monde de la danse. Elle y a fait ses premiers pas à 8 ans, un acquit précieux.  « Grâce à la danse, j’ai appris à être une professionnelle, la valeur de la discipline et de la technique. Et mon amour pour le processus créatif. Ces cours ont toujours été au cœur de ma vie professionnelle et de mon travail », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Elle devrait prendre officiellement ses nouvelles fonctions le 3 janvier 2022.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Images Twitter

 

Une délégation de la Guadeloupe au Festival panafricain de Cannes

Elles étaient deux de la Région Guadeloupe à se rendre à la 18ème édition du Festival Panafricain de Cannes. Géraldine Naigre et Myriam Badia ne sont pas arrivées les mains vides dans le sud de la France. Les deux femmes sont venues d’abord en soutien au documentaire « La Guadeloupe, Terre de Rhum et des Hommes » et ont confirmé que la Guadeloupe sera désormais présente au FIFP.

Myriam Badia - Géraldine Naigre - Blaise Mendjiwa

La Guadeloupe défendait ses couleurs à la 18ème édition du FIFP

L’enjeu était énorme. La délégation espérait repartir ce dimanche 24 octobre avec un Dikalo Award pour sacrer, ici à Cannes, le long documentaire sur le parcours du rhum en Guadeloupe. Si la production a été bien accueillie lors de sa projection, elle augurait d’une récompense, pourrait-on croire, le vendredi 22 octobre, jour de sa diffusion. Mais le Jury documentaire a pensé autrement. Les membres du Jury ont préféré à « La Guadeloupe, Terre de Rhum et des Hommes » un autre film. « The Rumba King » d’Alan Brain reçoit le Dikalo du meilleur documentaire. Néanmoins, Blaise Mendjiwa, comme tous les autres réalisateurs ce soir-là, a été récompensé par la direction du Festival. C’est un rituel, chaque année, les cinéastes présents reçoivent un diplôme pour leur participation à l’évènement.

Les Dikalos Awards du Festival International du Film Panafricain de Cannes

Une délégation qui s’engage dans le cinéma comme outil pédagogique pour la jeunesse

Géraldine Naigre est conseillère régionale de la Guadeloupe, et vice-présidente de la Commission culture et de l’audiovisuel. Myriam Badia est chef du service cinéma et audiovisuel à la Région Guadeloupe. À ce titre, l’institution présidée par Ary Chalus, portait sa contribution au film réalisé par Blaise Mendjiwa. A travers la culture, c’est tout le patrimoine guadeloupéen qui se révèle au Monde, pense en substance la conseillère régionale. Géraldine Naigre explique les objectifs que la Région Guadeloupe a mis en place depuis 2017. Un dispositif destiné à soutenir la création et la production d’oeuvres cinématographiques et audiovisuelles.

Myriam Badia et Géraldine Naigre de la Région Guadeloupe

C’est dans ce cadre qu’une délégation de la Guadeloupe a accompagné le long documentaire de Blaise Mendjiwa La Guadeloupe Terre de Rhum et des Hommes. « Nous avons tenu à faire cette expérience avec le Festival Panafricain de Cannes. C’est une expérience qui consistait à voir les différents films des autres continents. Nous avons pu échanger, comparer et surtout penser plus loin dans ce domaine. » a déclaré Géraldine Naigre.

« Cette expérience enrichissante présage du bon pour l’avenir de la cinématographie guadeloupéenne. Même si les résultats obtenus ne sont pas ceux de nos espérances ici à Cannes, nous croyons fortement au potentiel de notre archipel dans le domaine du cinéma » a ajouté la vice-présidente à la commission culture, après avoir quitté la ville du cinéma.

Blaise Mendjiwa, Géraldine Naigre et Basile Nguangue Ebelle (Fondateur du Festival)

Ce mercredi 27 octobre, la délégation régionale repart pour la Guadeloupe en souhaitant bonne chance au documentaire. Il sera vu ce soir par un nouveau public dans le 8ème arrondissement de Paris.

Le documentaire sélectionné dans d’autres festivals

« La Guadeloupe Terre de Rhum et des Hommes » continue son parcours promotionnel et s’arrête cette semaine aux Champs-Elysées. Le documentaire du camerounais Blaise Mendjiwa sera diffusé au festival : L’Afrique fait son cinéma. Sélectionné, il concoure dans la 3ème édition du Festival fondé par Blaise Pascal Tanguy. Du 25 au 30 octobre le Festival International de Films Africain et Afro-descendants de Paris ouvre ses portes au Cinéma Lincoln Champs Elysées.

Reportage/Images Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page 

 

L’Académie française distingue trois écrivains haitiens de 3 Grands Prix

Le 5 octobre, l’Ambassade d’Haïti en France a organisé une soirée en l’honneur des écrivains haïtiens lauréats des derniers Prix de l’Académie Française. Ils sont trois dont Frankétienne, Emmelie Prophète et Louis-Philippe Dalembert.

Frank Etienne ( ou en nom créolisé : Frankétienne) a reçu le Grand Prix de la Francophonie.
Emmelie Prophète-Milcé, femme de lettres et directrice du Bureau haïtien du
droit d’auteur a le Prix du Rayonnement de la Langue et de la Littérature française.
Louis-Philippe Dalembert, pour « Cantique du balbutiement » est distingué du Prix de Poésie.

L'Ambassadeur de la République d'Haïti, Emmelie Prophète et Louis-Philippe d'Alembert

Le palmarès annuel de l’Académie française a été publié au cours du mois de juin. Dans ce palmarès 2021, 65 distinctintions ont été remises.

Un grand « spiraliste » honoré par l’Académie française

Les oeuvres de Frankétienne se composent de plusieurs recueils de poèmes tels : Au fil du temps (1964), La marche (1964), Mon côté gauche (1965), Vigie de verre (1965), Chevaux de l’avant-jour (1966), puis beaucoup plus tard, en 2000, en édition bilingue, Œuf de lumière / Huevo de luz. En 1968 : Mûr à crever et en 1972, c’est la révélation de l’expression « spirale » avec Ultravocal.

Le poète Franck Etienne ou (Frankétienne en kreyol)

L’écrivain et poète, le chabin haitien est né le 12 avril 1936 à Ravine-Sèche, petit village de la province de l’Artibonite. Durant l’ère papa-Doc, alors que nombre d’écrivains migrent vers le Canada, la France ou les Etats-Unis (car la situation est insoutenable sur l’île) Frankétienne décide de rester au pays. Il devient professeur, fonde sa propre école dans le quartier populaire du Bel-Air. Il y enseignera pratiquement toutes les matières.

Les boat-people commencent à échouer sur les plages de Floride quand en 1975, il fait paraître le premier roman en langue créole, Dézafi. « Témoin planté au cœur des violences, Frankétienne travaille à un véritable monument qui paraîtra le 20 juillet 1993, au plus fort de la période putschiste, L’oiseau schizophone . Frankétienne écrit, encore, toujours, c’est une question de survie ». en 2002 sort H’éros Chimères. Il écrit huit cent quinze pages pour le premier tome de Miraculeuse (fragmentaires I) qui sort des presses des éditions des Antilles à Port-au-Prince en 2003. Puis Galaxie Chaos-Babel en 2007.

L’ambassadeur haïtien à Paris, Josué Dahomey a réuni les trois lauréats le mardi 5 octobre 2021.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Image Ambassade Haiti à Paris – Livre hebdo/La Presse CA/Haïti Presse Network/Haïti France Politique

Bob Marley : La comédie musicale «Get Up, Stand Up !» à Londres

« La mission est de diffuser sa musique dans tous les coins de la Terre. Papa voulait que ses paroles soient connues partout sur Terre. Et je pense que nous atteignons cet objectif ». La citation est de Cederella Marley.

Une comédie musicale sur la vie de la légende Bob Marley

Alors qu’une nouvelle comédie musicale sur la vie de Bob Marley se prépare, sa fille Cederella Marley revient sur sa relation avec la star du reggae jamaicain.  À 53 ans, elle est PDG de l’entreprise « Musique, merch, édition » Tuff Gong que son père a créée. Cederella avait 13 ans, lorsque l’homme qu’elle appelle encore « Papa » Robert Nesta Marley est décédé en 1981. S’il a souvent été absent du quotidien de Cedella, il est omniprésent depuis 40 ans qu’il est mort d’un cancer. Il n’avait que 36 ans.

Bob Marley, connu sous son deuxième prénom Nesta, « sage messager » était un étranger dès sa naissance. Très jeune sa mère et lui s’installent à Trenchtown, dans un camp de squatters à l’Ouest de Kingston. Le jeune Marley grandit dans une grande pauvreté et dans l’aspiration spirituelle. Toutes les difficultés de ces périodes ont inspiré les paroles de ses futures compositions.

Bob Marley et Rita Marley

Aujourd’hui, une comédie musicale basée sur sa vie « Get Up, Stand Up ! », ouvrira ses portes au Lyric Theatre de Londres dès le 21 octobre. L’histoire se résume comme celui d’un garçon du ghetto qui a offert au monde entier un nouveau rythme. Cette fusion de ska jamaïcain et de rocksteady et de doo-wop et de rock’n américains ‘roll est connu sous le nom de reggae.

Rita Marley et Cederella Marley (sa fille)

La fille de la star planétaire du reggae raconte l’enfance de son père

Selon Cederella a suivi les répétitions de « Get Up, Stand Up ! » dans le sud de Londres. « Les accords de guitare et rythmes de batterie vous transporte immédiatement dans la banlieue de Kingston à Trenchtown vers 1960 » assure-t-elle. « Au moment où Bob Marley a rejoint pour la première fois son cousin, Neville « Bunny » Livingston et le guitariste Peter Tosh pour former un groupe et écrire des chansons ».

Cederella Marley raconte comment harcelé pour sa peau claire et sa filiation mixte, Bob a trouvé un refuge dans la musique. Il enregistre son premier disque, « Judge Not », à la veille de l’indépendance de la Jamaïque en 1962. « Sa musique devient ensuite synonyme de liberté, mais aussi de triomphe sur la souffrance ».

Le triangle amoureux de Nesta Marley

La comédie musicale dramatisera également ses expériences sur ce que les rastafariens entendaient par « vie sociale », sa vie amoureuse toujours compliquée entre sa choriste, Rita (sa femme et mère de ses quatre enfants aînés),  Cindy Breakspeare, la 1976 Miss Monde, son amante et muse. Mais aussi son implication presque totale dans la lutte politique jamaïcaine.

Le spectacle devait initialement ouvrir en juin mais a été reporté. L’avant-première aura lieu le vendredi 1er Octobre. La soirée d’ouverture est prévue le 20 octobre 2021.

Arinzé Kene en répétition

La distribution de « Get Up, Stand Up ! »

Arinzé Kene incarnera Bob Marley. « Get Up, Stand Up ! »  : La comédie musicale Bob Marley est organisée par l’équipe multi-primée du scénariste Lee Hall, du réalisateur Clint Dyer, de la chorégraphe Shelley Maxwell, du superviseur musical Phil Bateman. Mais également de la scénographe Chloe Lamford, du concepteur lumière Charles Balfour , le concepteur sonore Tony Gayle, la conceptrice des costumes Lisa Duncan. Et de la conceptrice vidéo, Tal Yarden, la directrice de casting Pippa Ailion CDG et du directeur musical Sean Green.

Le spectacle démarre fin octobre

Cedella Marley a déclaré : « La musique de notre père est depuis si longtemps une source d’inspiration pour tant de gens. Nous sommes fiers que le public puisse s’asseoir un peu en sa compagnie et, nous l’espérons, se sentir mieux dans sa peau et dans le monde. La merveilleuse équipe qui porte cette histoire sur scène créera une soirée spéciale en l’honneur de notre père. »

La comédie musicale restera à l’affiche du 20 octobre 2021 au 3 avril 2022.

Bob Marley. Photo: Fifty Six Hope Road Music Limited – Adrian Boot

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews page – Image ©️Cederella Marley FB – Stage Faves

 

 

 

 

 

Rihanna critiquée, ses mannequins blancs portent des tresses

Le troisième défilé de mode Savage x Fenty a été diffusée sur Amazon le vendredi 24 septembre dernier. Alors que l’évènement était encencée pour la diversité des corps ce sont les coiffures des mannequins qui ont dérangées. Vanessa Hudgens et Emily Ratajkowski qui défilaient, arboraient des tresses. Un parti pris très critiqué. Ni Hudgens ni Ratajkowski ne sont des femmes noires, et beaucoup pensent que le choix de la coiffure est une appropriation de la culture noire.

Vanessa Hudgens pose pour le défilé Fenty

Plus nombreuses celles qui interpellaient la chanteuse barbadienne. Toutes avouent qu’elles adorent les défilés de Rihanna mais pas les tresses de ses mannequins blanches. Un internaute a tweeté : « J’aime tout dans cette émission. Sauf que je m’interroge. Pourquoi les femmes blanches sont-elles en tresses ??? Rihanna ?? J’ai besoin de réponses.» Une autre « Non. Pas Rihanna qui laisse des personnes non noires porter des tresses pour son défilé de mode de la ligne de sous-vêtements .»

Les deux mannequins,Vanessa Hudgens, Emily Ratajkowski et Rihanna n’ont pas réagi.

Dorothée Audibert-champenois – Facebook Blacknews Page – Image