L’ex-attachée de presse du Pdt ukrainien critique Kamala Harris

L’ancienne attachée de presse du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy n’hésite pas à exprimer ses sentiments envers la vice-présidente Kamala Harris. « Ce serait une tragédie si cette femme gagnait la présidence » a écrit Iuliia Mendel sur Twitter jeudi 10 mars, après la conférence de presse de Kamala Harris aux côtés du président polonais Andrzej Duda. Alors qu’ils intervenaient sur l’invasion russe en cours de l’Ukraine.

Kamala Harris s’était rendue en Pologne mercredi 9 mars pour renforcer la fermeté des États-Unis avec ses alliés de l’OTAN. Son objectif était essentiellement de montrer le soutien des USA en pleine agression russe contre l’Ukraine.

Le tweet de Iuliia Mendel visait une vidéo publiée par un autre utilisateur montrant la vice présidente de Joe Biden riant maladroitement suite à une question d’un journaliste sur les réfugiés ukrainiens. Dans la vidéo, Kamala Harris et Andrzej Duda semblaient confus quant à savoir qui répondrait à la question du journaliste, ce qui a fait rire Kamla Harris en disant : « Un ami dans le besoin est vraiment un ami ».

 

La vice présidente des Etats-Unis a été violemment critiquée à la suite de  cet échange, l’accusant de se tourner vers Andrzej Duda pour obtenir de l’aide pour répondre à la question. Mais les commentaires étaient plus sévère pour la vice-présidente, la jugeant très sévèrement pour avoir ri au milieu de la souffrance des Ukrainiens aux mains de l’armée russe.

La Russie a envahi l’Ukraine le 24 février dernier. Elle poursuit son assaut contre des villes ukrainiennes, progressant lentement vers Kiev, la capitale et à travers les régions du sud et de l’est du pays.

Dorothée Audibert-Champenois – Image ©️Iuliia Mendel – Facebook @Blacknews page

Ukraine/Racisme : Des «réfugiés» étudiants africains virés des bus

Alors que L’Union Africaine se dit « préoccupée » par le traitement infligé aux Africains voulant fuir l’Ukraine, le président de « Banlieues Actives » à Paris pousse un énorme coup de gueule contre ce qu’il désigne comme du racisme à l’encontre des étudiants africains.

Invité ce lundi soir sur la chaîne I24news, Rost Adom le président de « Banlieues Actives » a crié au scandale. Ces sont des images chocs et violentes qui ont alertées le réalisateur d’origine togolaise. Alors que le monde entier a des yeux rivés sur la montée en puissance de la guerre Russe/Ukraine, des milliers de résidents ukrainiens s’activent souvent malgré eux à quitter le pays. De nouveaux réfugiés qui, par tous les moyens s’apprêtent à embarquer vers les pays voisins. Mais pour certains d’entre eux, le périple s’avère plus difficile comme en témoigne de nombreuses images diffusées sur les réseaux sociaux.

En colère, Rost Adom, le chroniqueur d’I24News a fait part du scandale qui touche les étudiants africains et arabes. Pris dans le feu des tirs russes, des milliers d’africains veulent comme beaucoup d’autres quitter l’Ukraine. « Tout le monde est sous pression – il y a eu des explosions dans différentes villes, y compris ma ville, Kiev », a déclaré à DW Sarah Ajifa Idachaba, étudiante nigériane de 23 ans, qui étudie la médecine dans la capitale ukrainienne avec sa sœur aînée. « Ma sœur et moi sommes paniqués parce que nous ne savons pas à quoi nous attendre. Nous ne sommes pas en sécurité et nous ne sommes pas sûrs de partir d’ici car l’aéroport est fermé », se plaignait Idachab. Des propos relayés jeudi dernier par le site d’information américain DW.

Mais les autorités ukrainiennes ne l’entendent pas de cette oreille. Elles ont décidé de leur barrer la route de l’exil. Rost Adom, sur I24News a dénoncé, ce qu’il appelle de la discrimination  :

« Les étudiants arabes et africains qui vivent en Ukraine, qui veulent fuir aussi la guerre, les autorités ukrainiennes les empêchent de prendre les bus, les virent des bus. C’est grave ce qui est en train de se passer. Il faut que la communauté internationale réagissent. Il faut que l’Europe réagissent par apport à ça. C’est extrêmement grave ce qui est en train de se passer en Ukraine. On est en période de guerre, nous soutenons tous, d’où qu’on vienne. Le peuple ukrainien. Mais on ne peut en aucun cas accepter cette discrimination et cette violence humaine qui est en train de se passer. Aucun média n’en parle, il faut impérativement en parler et saisir les autorités internationales. »

Un coup de gueule qui n’est pas passé inaperçu, le présentateur de l’émission lui a apporter son soutien. Selon l’animateur « Les Grandes Gueules Moyen Orient » : « Ces images ont été vues et c’est clairement du racisme. »

Des réfugiés européens de culture

 

Le choix des réfugiés à accueillir était également un sujet de débat sur la chaîne de BFM TV. Ce dimanche Christophe Barbier trouvait urgent et évident d’accueillir des réfugiés qui sont proches et voisins. mais surtout « européens de culture ».

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook @Blacknews Page – Image capture d’écran

 

Ancien prisonnier, il co-fonde un hôpital pédiatrique gratuit avec des ONG

Une belle histoire à partager pour commencer l’année 2022. Les faits se déroulent  dans La République du Somaliland, un ancien territoire britannique situé dans la Corne de l’Afrique. Deux hommes, l’un africain et l’autre italien, sans un sou, ont fondé un hôpital pédiatrique gratuit pour les nouveau-nés et les femmes enceintes. Leur but est d’inspirer quiconque, tente d’investir dans la santé maternelle et infantile dans cette région si reculée du continent noir. L’hôpital des enfants à Hargeisa a permis de sauver des milliers de vies, des mères et futures mères.

Cette histoire est née de la vision d’un médecin somalien et du soutien de professionnels de la santé à Turin en Italie du Nord. C’est Pierro Abbruzzese qui raconte ce projet pas si fou que cela. Aujourd’hui, l’ancien directeur du service de chirurgie de l’hôpital Regina Margherita à Turin est à la retraite.

Etudiants en soins infirmiers - Bénéficiaires de l'enseignement à distance

La rencontre entre deux médecins

Tout commence quand le Pr Pierro Abbruzzese croise Mohammed Aden Sheikh. L’homme est médecin et a été 1er ministre avant d’être emprisonné par le dictateur Siad Barre. Sorti de prison, Mohammed Aden Sheikh retourne à Turin, où il étudie la médecine. Il confie au Pr Abbruzzese son désir de construire un hôpital pour enfants à Hargeisa (ou Harghesia). « La capitale du Somaliland est une région autonome et pacifique » vante-t-il à son confrère.

Le projet démarre avec beaucoup d’envie et sans un centime. Les repérages, laissent dubitatifs le professeur Abbruzzese. « Nous avons atteint cet endroit reculé après un long vol et six heures de route sur les pistes cahoteuses. Je me souviens de la misère généralisée, des bidonvilles. Des enfants qui pleuraient pour nous voir. Ils n’avaient jamais vu d’hommes blancs. J’ai tout de suite compris, qu’il fallait retrousser les manches.  J’ai demandé de l’aide à des amis et à des bienfaiteurs » dira-t-il plus tard.

Le 26 janvier 2013, la première pierre est posée.

Presqu’une décennie plus tard, 100 000 hospitalisations ont été effectuées dans l’hôpital pour enfants. Des vies ont été sauvées : des nouveaux nés, mères et femmes enceintes. Mais aussi des bébés prématurés. De nombreux enfants ont été guéris de pneumonie, de rougeole, du paludisme ou de la dysentérie. L’occasion pour de nombreux internes bénévoles de participer également à cette fabuleuse coopération.

Pour prolonger l’idée, les fondateurs ont lancé le projet « Somalia on the road » dirigé par le groupe des ONG italiennes pour les relations transculturelles (GRT). Un projet soutenu par Terre Solidali Onlus et financé grâce à l’association de coopération au développement (AICS). Un organisme dont la priorité est de former les personnels sociaux et de santé.

Infirmières somaliennes à l'hôpital pédiatrique de Hargeisia

L’hôpital pédiatrique est totalement gratuite

L’hôpital pour enfants d’Harghesia est le seul service médical entièrement gratuit à Somaliland. « En trois ans, nous avons rendu visite à plus de 3 500 enfants » atteste le professeur Pierro Abbruzzese. Tôt le matin, les équipes chargent des médicaments et des vitamines, et font escales dans deux camps de Dam et de Guinée Conakry. Là, les médecins assistent environ « 40 à 50 enfants avec leurs mères et leurs tantes qui ont des problèmes gastriques, intestinaux ou pulmonaires. »

La pandémie a changé la mission des médecins italiens qui enseignaient sur place. Ne pouvant plus quitter l’Italie « nous avons développé la télémédecine pour l’enseignement à distance » assure le co-fondateur de l’hôpital. En peu de temps, des programmes courts avec des médecins et professeurs italiens ont été créés. L’Ong GRT et l’AICS ont accompagné la formation de médecins et d’infirmiers sans bouger d’Italie.

Le professeur Piero Abbuzzese est le directeur médical de Terre Solidali Onlus.

Source AfricanewsDorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Images Facebook/Africanews

Enlevé à 8 ans, il y a 2 siècles, le jardinier reçoit le «Yellow Rose»

Il y a deux siècles, un enfant de huit ans, jouant « sur les rives d’un ruisseau au milieu des bois, essayant d’attraper une poule d’eau » disparait. Nous sommes au XVIIIe siècle, le jeune John Ystumllyn vit en Afrique de l’Ouest. Kidnappé, il devient jardinier en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, il est honoré de la rose de l’amitié. Les britanniques lui ont décerné le Yellow Rose for Life’s Work.

John Ystumllyn, son portrait à l'âge de 16 ans peint par un artiste inconnu en 1754

Malgré le fait qu’il soit finalement devenu un serviteur dans la maison Ystumllyn de la famille Wynn, des documents montrent qu’il n’était pas esclave. Selon le Dr Marian Gwyn, responsable du patrimoine du Race Council Cymru, John Ystumllyn (dont on ne connait pas le vrai nom), vivait comme un homme libre. Il a continué à étudier l’horticulture et est devenu un jardinier réputé.

Selon la télévision BBC News, le «Yellow Rose» cultivée dans la pépinière du Hertfordshire a finalement été baptisée. Et la fleur qui symbolise l’amitié,  est la première au Royaume-Uni à porter le nom d’un membre d’un groupe minoritaire.

 

« Nous l’avons fait par amitié, c’est pourquoi la couleur est jaune, elle représente l’amour, elle représente la communauté », a déclaré Zehra Zaidi la fondatrice de We Too Built Britain. Elle expliquait au média qu’elle voulait « quelque chose qui représente John Ystumllyn et montre l’inclusivité et l’amitié. Ce sont les idéaux qu’il incarnait, comme le savent tous ceux qui connaissent sa biographie. »

Au-delà de ne transmettre que le récit d’Ystumllyn, l’activiste voulait utiliser la nouvelle rose pour rapprocher les gens, rapporte la presse britannique.

John Ystumllyn ou encore Jac Du ou Jack Black, était un jardinier gallois du XVIIIe siècle. L’histoire note qu’il était sans doute une victime de la traite négrière atlantique.

Dorothée Audibert-Champenois. Facebook Blacknews Page

La Hollande permet aux afrodescendants de changer leur « nom d’esclave »

Les Pays-Bas ont décidé de supprimer le coût de 835 € (715 £) pour aider les afrodescendants à se débarrasser de leurs « noms d’esclaves ». Ils ont désormais la possibilité d’adopter un autre nom de leur ascendance africaine.

Une partie du « processus de guérison »

Linda Nooitmeer, présidente de l’institut national pour l’histoire de l’esclavage néerlandais, considère que la décision d’Utrecht va dans le bon sens. C’est « une partie du processus de guérison, pour redonner aux gens la liberté et leur identité ». Linda Nooitmeer pense que tous ces noms attribués par les maîtres rappellent que les esclaves étaient des objets. Pendant trois siècles d’esclavage, les Hollandais ont expédié plus d’un demi-million d’Africains à travers l’Océan Atlantique. Ces déplacés travaillaient dans les plantations des Antilles et d’Amérique.

Les Pays-Bas ont été l’un des derniers pays à abolir l’esclavage en 1863, 30 ans après l’abolition britannique. Alors que les noms de famille néerlandaise étaient interdits, les esclaves étaient nommés à l’image des fusions de villes néerlandaises. Quant aux esclaves affranchis, ces derniers recevaient des noms souvent liés au propriétaire de l’esclave ou de la plantation.

Les afrodescendants peuvent changer « leur nom d’esclave »

Les noirs africains ont été traités comme des objets et des biens et leurs noms ont été effacés. La présidente de l’institut, Linda Nooitmeer décrit ces actions comme un processus de « déshumanisation ». La langue, votre identité, toutes les preuves que vous étiez africain ont été emportées. »

« Peut-être que ce ne sera pas exactement le même nom que nos ancêtres » , explique Linda Nooitmeer. « Mais, il sera donné dans l’esprit de l’Afrique. Et c’est vraiment puissant à donner à vos enfants et à vos descendants. »

Parmi les réactions de nombreuses personnes ayant un nom néerlandais envisagent de le conserver parfois pour des raisons démagogiques. De nombreuses études ont montré qu’un nom à consonance étrangère aux Pays-Bas pouvait exposer à la discrimination en matière d’éducation, de logement ou d’emploi.

Dorothée Audibert-Champenois. Facebook Blacknews Page – Images et source BBC

Historique ! Des créateurs noirs de bijoux de luxe à Sotheby’s

Cette première pour la haute joaillerie de designers noirs d’Europe et des Etats-Unis sera ambitieuse et historique. Alors qu’une partie importante des ressources utilisées provient d’Afrique, dans ce club exclusif de la joaillerie de luxe, les créateurs noirs sont encore sous représentés. Voire sous-estimés. Une styliste londonienne s’engage à révéler leur talent, à un public plus large.

 

Des créateurs noirs à Sotheby’s de New-York

Le design de la haute joaillerie « d’inspiration africaine » traditionnellement privilégiée par les grands créateurs, sera mis à l’honneur en septembre prochain. Melanie Grant, journaliste et auteur de Coveted : Art and Innovation in High Jewelry, organise une exposition-vente inédite, en partenariat avec Sotheby’s New York. L’occasion pour 21 Black Designer de vendre aux plus offrants des pièces rares de leurs collections.

Brillant & Black

Brilliant & Black : A Jewelry Renaissance présentera à New York, du 17 au 26 septembre, le travail de talentueux designers noirs. Plusieurs pièces de 21 des plus grands créateurs noirs au monde de bijoux seront exposées au public. Mais également des joyaux sur mesure et des créations couvrant des époques et styles des années 50 à nos jours. L’exposition est initiée par la célèbre écrivaine, auteure et styliste, Melanie Grant, en partenariat avec le directeur des bijoux de Sotheby’s, Frank Everett. Ils mettront en vente environ 60 pièces. Les enchères commenceront à partir de 1 500 dollars (1280 euros) jusqu’à 1 million de dollars.

 

Richa Goyal, Melanie Grant, Antony DeMarco,  Sharon Novak

La bague de Maggi Simpkins

La pièce la plus attrayante est une bague d’un million de dollars qui a été fabriquée sur mesure par Maggi Simpkins. S’il se vend, il établira un record. Cette bague deviendra le bijou le plus cher vendu par un créateur noir dans une grande maison de vente internationale.

 

Cette opération signifie beaucoup pour la journaliste et organisatrice. Selon Melanie Grant « le pouvoir économique est la base d’un véritable changement ». Et cette vente excepionnelle est un tournant pour une industrie qui a historiquement été dominée par les blancs, les riches et les bien connectés.

« Jardin enchanté »

Comme le précise le catalogue des enchères : La plupart des créateurs noirs dans Brilliant & Black s’inspirent du continent noir et cherchent à promouvoir un art authentique tenu par les Africains. Le travail de Vania Leles (les boucles d’oreilles rouges ci-dessous) pour son label Vanleles, est un hommage à son pays d’origine, la Guinée Bissau. Elle se fournit en pierres précieuses de manière responsable dans les mines africaines. Ses boucles d’oreilles « Jardin enchanté », ornées de rubis du Mozambique, sont un clin d’œil aux tissus africains.

« Rebel Black »

La créatrice londonienne Thelma West propose une bague appelée « Rebel Black », ainsi nommée pour son anneau d’encre et son diamant taille poire plus long que la moyenne

Sotheby’s New York galleries at 1334 York Avenue

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews page -Data Journaliste – Images Sotheby’s New-York – Melanie Grant

Jacob Desvarieux dans Le « New York Times » et le Musée du zouk en Angola

Après de nombreux hommages, c’est au tour du quotidien new yorkais The New York Times de rappeler qui était le leader Jacob Desvarieux.  Le journaliste Jon Pareles du New York Times retrace l’histoire du cofondateur du groupe Kassav, mort le 30 juillet dernier en Guadeloupe. Jacob Desvarieux, le guitariste et chanteur n’a pas survécu au Covid-19. Plongé dans un coma artificel, il ne s’et jamais réveillé. Il est décédé à 65 ans à Pointe-à-Pitre.

Jacob Desvarieux, le leader du groupe Kassav

Jacob Desvarieux et le fondateur de Kassav’, le bassiste Pierre-Edouard Décimus, ont créé ce style appelé zouk en fusionnant les traditions afro-caribéennes des Antilles françaises avec une musique de danse électronique. La formation Kassav’ a réalisé près de deux douzaines d’albums et enregistré deux douzaines d’albums studio de membres en solo ainsi que de nombreux enregistrements en live.

Londres 2017

Le groupe Kassav’ a tourné dans le monde entier en vendant des disques par millions en France, dans la Caraïbe francophone et en Afrique. Jacob Desvarieux a façonné la grande majorité des chansons du groupe en tant que guitariste, auteur-compositeur, arrangeur ou producteur.  Sa voix était souvent la voix principale du groupe qui chantait en créole martiniquais. Emmanuel Macron, le président de la République, lui a rendu hommage en twittant  : « Le monstre sacré du zouk. Guitariste hors pair. Voix emblématique des Antilles. Jacob Desvarieux était tout cela à la fois.» 

Paris 2016

Une musique connectée à ses racines afro-caribéennes

Kassav’ a fait une musique volontairement connecté à ses racines afro-caribéennes. Ses albums mêlaient chansons d’amour et chansons de fête à des commentaires sociopolitiques, parfois formulés à double sens. Le cœur du rythme du zouk s’appuyait sur le gwo ka, de Guadeloupe, et le chouval bwa, de la Martinique.

« À travers notre musique, nous remettons en question nos origines », a déclarait Jacob Desvarieux dans une interview accordée en 2016 au journal français Libération. « Que faisions-nous là-bas, nous qui étions Noirs et parlions français ? Comme les Afro-Américains aux États-Unis, nous cherchions des réponses pour reprendre le fil d’une histoire qui nous avait été confisquée. »

Il a ajouté : « Sans être des politiciens ou des militants, Kassav’ a tout porté. De nos visages aux thèmes de nos chansons, tout était très clair : nous étions antillais, il ne faut pas s’y tromper, nous voulions marquer notre différence.»

Naissance et adolescence du co-fondateur de kassav’

Jacob F. Desvarieux est né à Paris le 21 novembre 1955. Mais il s’installe rapidement en Guadeloupe, où est née sa mère, Cécile Desvarieux. Elle l’éleve seule. Ils ont vécu en Guadeloupe et en Martinique, à Paris et, pendant deux ans, au Sénégal. Quand Jacob avait 10 ans, il a demandé à sa mère un vélo. Elle lui a offert une guitare, la considérant comme moins dangereuse.

Londres 2017

Jacob Desvarieux un musicien né

De retour en France, il rejoint des groupes de rock dans les années 1970, jouant des chansons de Chuck Berry et Jimi Hendrix et travaille comme guitariste de studio. Sa musique est de plus en plus tournée vers les styles caribéens et africains, comme les compas d’Haïti, les soukous congolais (qui était alors le Zaïre), la rumba de Cuba, le highlife du Ghana et le makossa du Cameroun.

L’un de ses groupes dans les années 1970, Zulu Gang, comprenait des musiciens camerounais. Jacob Desvarieux a également travaillé avec le saxophoniste camerounais Manu Dibango, auteur du tube international « Soul Makossa ».

Kassav en 2017 (Blacknews Page)

Sa rencontre avecc Pierre-Edouard Décimus

En 1979, à Paris, Jacob Desvarieux rencontre Pierre-Édouard Décimus, un musicien guadeloupéen qui ambitionne de créer un nouveau groupe : fortement ancré aux Antilles mais tourné vers l’extérieur. « On cherchait une bande son qui synthétise toutes les traditions et les sons antérieurs, mais qui puisse s’exporter partout », révélait Jacob Desvarieux à Libération.

« Zouk-La-Se Sel Medikaman Nou Ni » (Le zouk est le seul médicament que nous ayons) a été lancé en 1984. Kassav’ sort son premier album, « Love and Ka Dance », en 1979. « C’était un succès parce que c’était de la musique antillaise – c’était local », précisait Jacob Desvarieux au magazine Reggae & African Beat en 1986.

En 1983, avec « Banzawa », un single de ce qui était initialement un album solo de Jacob Desvarieux, et qui est reconditionné en album de Kassav. L’album de 1984 « Yélélé », présenté comme un projet par Jacob Desvarieux et Georges Décimus (le frère de Pierre-Edouard) et plus tard crédité à Kassav’, comprenait le single « Zouk-La-Se Sel Medikaman Nou Ni ». Avec 100 000 exemplaires vendus, c’était le premier disque d’or d’un groupe antillais, et cela a conduit à la signature du groupe avec Sony Music, qui a distribué le disque à l’international.

Kassav à l’international

En 1988, Kassav’ est nommé Groupe de l’année par les Victoires de la Musique, prix décerné par le Ministère de la Culture. La popularité de Zouk a culminé à la fin des années 1980, Kassav’ a continué à attirer un public énorme. À partir des années 1980, le groupe a joué à l’Aréna qui reçoit 8 000 places à l’époque. Puis au Zénith, où il a enregistré des albums live en 1986, 1993, 1996, 2005 et 2016.

Pour son 30e anniversaire, en 2009, Kassav’ joue au Stade de France, et en 2019 son concert du 40e anniversaire à la Paris La Défense Arena disposait de plus de 40 000 places.

Le groupe antillais en Afrique

Kassav’ a tourné sur tous les continents et s’est forgé un public fidèle, surtout en Afrique. L’auteur-compositeur sénégalais Youssou N’Dour a écrit à propos deJacob Desvarieux sur Twitter : « Les Antilles, l’Afrique et la musique viennent de perdre l’un de leurs plus grands ambassadeurs ».

Au Luanda, la capitale de l’Angola, il y a un musée du zouk, La Maison du Zouk, qui possède une collection de 10 000 albums. Jacob Desvarieux et Pierre-Édouard Décimus ont assisté à son ouverture en 2012.

Jacob Desvarieux a aussi été choisi pour le cinéma et la télévision. En 2016, il est apparu en tant que cardinal africain dans la série HBO « The Young Pope ».

Le co-fondateur du groupe a accueilli des collaborations avec des musiciens d’Afrique et des Caraïbes, apparaissant sur l’album « The Carnival » de Wyclef Jean en 1997 et enregistrant des chansons avec le chanteur de reggae ivoirien Alpha Blondy et avec Toofan, un groupe du Togo.

« Laisse Parler les Gens », un single de 2003 que Jacob Desvarieux a réalisé avec la chanteuse guadeloupéenne Jocelyne Labylle, la chanteuse congolaise Cheela et le rappeur congolais Passi, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Jacob Desvarieux affaibli par une greffe de rein

Positif au Covid-19, Jacob Desvarieux, dont l’immunité était affaiblie car il avait subi une greffe de rein, a été hospitalisé le 12 juillet et placé dans un coma artificiel. Il a succombé à la maladie.

Tout au long de la carrière du groupe, même après que Kassav’ ait signé avec des labels multinationaux et encouragé à chanter en anglais, les paroles du groupe étaient toujours en créole. Jacob Desvarieux insistait sur son héritage insulaire. « La musique est une langue plus forte que la langue elle-même, disait Jacob Desvarieux en 1986. Si la musique plaît, la langue n’a pas d’importance ».

Le chanteur et co-fondateur du groupe Kassav’ aura une messe en sa mémoire le samedi 14 août à l’église Saint-Sulpice dans le 6ème arrondissement de Paris. La messe est prévue à 10h30.

D’après le texte de Jon Pareles pour The New York Times.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Blacknews page – data Journaliste – Image Blacknews Page

 

 

Dans la Caraïbe et en Afrique, on «recycle» des fruits tropicaux

Chaque année, ce sont des milliards de fruits tropicaux qui sont perdus.

Le problème des pertes après récolte est particulièrement grave. Surtout dans les pays en voie de développement. Car ces régions extrêmement pauvres n’ont pas accès aux techniques de conservation des aliments.

L’un des principaux problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs est de perdre une partie de leur récolte avant même qu’elle n’atteigne le consommateur. Ces pertes de nourriture peuvent survenir au moment de la récolte. Il peut s’agir de mauvaises manipulations qui causent des dommages aux fruits et légumes. Même dans de mauvaises conditions de stockage, des dégâts peuvent également se produire lors du stockage ou pendant le transport.

Faute de bonnes pratiques et de technologies appropriées, les produits frais peuvent se gâter avant d’arriver sur le marché.

L’excédent de fruits tropicaux se commercialise

En 2016, un jeune ingénieur lance l’idée de les conserver. Josh Shefner du Milwaukee fonde l’entreprise Blue Mangoes. L’idée est d’aider les femmes jamaïcaines à ajouter de la valeur aux surplus de fruits tropicaux. C’est aujoud’hui une grande entreprise qui existe sous le label Agricycle. Présent dans six pays d’Afrique et des Caraïbes, Agricycle développe des solutions pour éviter cet énorme gaspillage. Leur objectif est de préserver les fruits tropicaux destinés à la déchetterie et dans le même temps d’améliorer les moyens de subsistance des familles rurales.

L’idée originale était de développer une technologie qui permettrait aux femmes jamaïcaines de sécher les fruits excédentaires. Une technique qui s’adapterait également aux réalités économiques et culturelles des régions pauvres.

L’équipe d’Agricycle a décidé de mettre à niveau le concept de séchoir solaire. Un procedé qui permet de sécher les fruits sans électricité en captant les rayons du soleil. L’air chaud monte alors jusqu’aux fruits sur une série de plateaux et élimine toute l’humidité. Les séchoirs sont assemblés à partir de matériaux disponibles localement. Les employés d’Agricycle offrent également une formation sur site aux futurs utilisateurs.

Josh Shefner prévoyait de fournir le déshydrateur solaire. Mais la question de savoir comment et à qui vendre les fruits secs s’est rapidement posée. Il a décidé d’en faire un produit, baptisé «Jali Fruit Co». Des produits destinés au marché occidental.

Agricycle c’est surtout l’autonomisation des agricultrices rurales. Le réseau travaille avec plus de 500 femmes et près de 3 000 agriculteurs en Ouganda, au Kenya, en Haïti, au Libéria et en Jamaïque.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Cnews ACTUS Page –  Images et Sources : Blue MangoesAgricycleJali Fruit Co 

 

Un jour férié en mémoire de l’Esclavage ! extraits du débat

Un élu francilien fait la proposition d’un jour férié en mémoire de l’esclavage. Aurélien Taché, député du Val d’Oise et co-Président des nouveaux démocrates s’est exprimé vendredi 2 avril sur l’antenne de CNEWS. Invité dans Morandini Live, l’homme politique a expliqué pourquoi après la Loi Taubira, il devenait urgent de créer un jour férié en mémoire de l’abolition de l’esclavage.

Extraits : « 20 ans après la Loi Taubira qui reconnait l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Une loi votéee sous la loi Jospin (…) Cette année où l’on va célébrer le bi-centenaire de la mort de Napoléon, il faut regarder cette histoire en face. Il faut poser un acte politique fort pour faire Nation, pour que la cohésion nationale soit renforcée. Au nom d’un débat de lutte contre le séparatisme (…) on ne peut pas dire que les victimes du racisme soient elle-même raciste, comme Audrey Pulvar a pu en faire l’accusation (…)  Parce qu’elle essaie simplement d’expliquer ce qu’ele vit en tant que personnes discriminées. »

L’esclavage, cette période sombre

« Créer un jour férié, c’est d’une certaine manière, voir cette histoire en face. Malheureusement, l’histoire de la France est complexe. Il faut l’assumer dans toute sa réalité, y compris dans les parts sombres. Il faut pouvoir dire à tous ceux qui sont français aujourd’hui que nous avons en souvenir cette mémoire là. Leur dire que le racisme perdure malheureusement. Là-dessus, je trouve qu’on en fait pas assez. Et aujourd’hui, beaucoup de jeunes français, parce qu’ils ne trouvenet pas de réponses à ces questions là peuvent se retourver ceux qui ne sont pas des amis de la France. Et agiter des choses dangereuses. »

Une proposition de jour férié qui ne fédére pas sur le plateau de Jean-Marc Morandini. Jean-Lin Lacapelle est député européen RN. Selon lui, il y a déjà une dâte de commémoration. Celle du 10 mai sur la traite négrière. Il estime que « la France a déjà présenté ses excuses. Elle a indemnisé des territoires sur lesquels, il y avit eu l’esclavage.». Jean-Lin Lacapelle s’interroge : « Quand est-ce qu’on va fermer cette parenthèse ? Quand-est-ce qu’on va arrêter de regarder dans le rétroviseur ? Quand est-ce qu’on va arrêter de faire la repentance ? Quand-est-ce qu’on va arrêter de diviser les français. (…) Vous faites de la surenchère mémorielle. Vous êtes en train d’animer un climat racial. Et ça ce n’est pas la Rpublique. La République est une et indivisible. La République, ce sont des valeurs auxquelles, les français doivent adhérer, ce n’est pas une question de couleur de peau. »

Les différentes dates de commémoration qui existent

« Vous êtes en train de diviser les français. vous êtes en train les diviser entre les Noirs et les Blancs. » a poursuivi Jean-Lin Lacapelle sur la chaîne en continu. Sur ce, Aurélien Taché a interpellé le député RN, lui demandant : « Est-ce que vous connaissez la réalité des personnes discriminées en France ? ».

Anne Genetet, députée LaREM, des français de l’étranger a rappellé une date importante. Celle du 23 mai qui célèbre la mémoire des victimes de l’esclavage. Si l’élue reconnait que le 10 mai, mais également de nombreux outils pédagogiques permettent d’expliquer aux enfants, aux collégiens et lycéens ce qu’a été cette période de l’esclavage, elle se dit « absolument contre (un jour férié)». Elle s’explique : « Les amortisseurs sociaux qui nous permettent de lutter contre les inégalités sociales (…) financés par le travail. Et enlever une journée de travail, ne me paraît pas la solution adéquate.»

À l’initiative de cette proposition de jour férié, Aurélien Taché insiste sur les avancés timides qui opérent sur cette question. Il lui répond :  « Vous savez très bien le déséquilibre manifeste entre les actes qui sont posés d’un côté qui amalgame beaucoup trop de choses. Moi je propose d’aller plus loin que la France pose de vrais actes. »

Soutien à Audrey Pulvar, après sa sortie des réunions non-mixtes, Eduardo Ryhan Cypel est intervenu en fin de débat. « Je veux dire tout d’abord que l’escalvage, son histoire et sa réalité ne sont pas une parenthèse. C’est l’histoire intime de la France (…) de l’Europe et de l’histoire du monde occidental en général.» Membre du Conseil National du Parti Socialiste, il se dit réservé sur la proposition d’un jour férié.

Le rapport de la France avec ses anciennes colonies

Eduardo Ryhan Cypel aura le mot de la fin en accord avec les idées du Chef de l’Etat. «  Jour férié pas jour férié. Ce qui me paraît important c’est que la question, pas seulement de l’esclavage mais du rapport de la France avec ses ancienne colonies est un débat qui me semble important. De ce point de vue, je soutiens la démarche qu’a fait le Président de la République, en lien avec la mission qu’il avait confiée à Benjamin Stora sur la mémoire commune entre la France et l’Algérie. Cela me paraît fondamental pour que le pays retrouve de la cohésion nationale y compris une cohésion avec sa propre histoire. ».

Le socialiste a voulu conclure non sans peine : « Aucun pays qui ne regarde pas avec lucidité son passé,  qui n’en parle pas de manière apaisée … ». Le mot de la fin c’est Aurélien Taché  agacé qui le martellera : « Tous ces actes initiés par le Président de la République sont bien. Mais maintenant on veut voir la suite». Le poing sur la table, il a poursuivi : « Est-ce qu’on aura un Musée de l’histoire de la colonisation ? Est-ce qu’il y aura un vrai discours entrepris avec l’Algérie ? Ira-t-on encore plus loin ? » .

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook BLKNews – CNews ACTUS Page – Images Capture d’écran BLKNews/Morandini Live

 

 

Céline Major, nouvelle déléguée générale du Festival FEMI 2021 reçoit Kareen Guiock, Jocelyne Béroard et Mouna N’Diaye

Dix années d’expérience dans l’audiovisuelle, comme productrice mais également en tant que scénariste font de la guadeloupéenne Céline Major la nouvelle déléguée générale du Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe 2021.

Avec comme marraine Cannelle Kieffer, fille de la regrettée Osange Silou, membre honoraire du Festival, le FEMI, organisé par l’association ICM  « Images et Cultures du Monde », l’un des premiers festivals francophones de cinéma de la Grande Caraïbe, se donne pour mission de promouvoir les œuvres cinématographiques et les cinéastes des Antilles-Guyane et plus largement de la Caraïbe, peut-on lire sur le site dédié.

Co-fondatrice de la société DMP-Productions, Céline Major est une professionnelle reconnue dans le monde des médias et du cinéma. La nouvelle déléguée générale du FEMI a obtenu une licence d’Assistante-Réalisatrice au Conservatoire Libre du Cinéma Français à Paris. Au Festival de Cannes, au Festival Prix du Court et à la Maison des scénaristes de Clermont-Ferrand, l’antillaise qui vit à Paris, a eu l’opportunité d’organiser des évènements autour du métier de scénarios, en adaptant des ouvrages pour le cinéma ou en participant directement à l’écriture de scénarios.

Aujourd’hui Céline Major se dit fière d’endosser ce rôle central de déléguée générale pour le FEMI 2021 : «C’est un réel honneur que l’association ICM ait pensé à moi c’est une responsabilité à la fois stratégique et opérationnelle pour un Festival.»

Pour cette édition, l’objectif de la déléguée générale se concentre sur trois points. D’une part faire découvrir des films internationaux et de qualité en Guadeloupe, comme l’ont fait des déléguées générales avant elle, à l’instar de Felly Fedecias, membre fondatrice. Il est important de « Permettre aux guadeloupéens de découvrir les films d’auteurs d’Asie, d’Europe, d’Afrique, de la Caraïbe ou des USA  et de promouvoir ce cinéma d’auteurs » explique Céline Major.

Felly Fedecias au Festival de Cannes 2016

Dans ce contexte sanitaire particulier de pandémie Covid-19, les cinéastes sont majoritairement impactés. Les recettes ont chuté, les sorties ont été déprogrammées et les projections traditionnelles ne sont plus d’actualités.

La déléguée générale Céline Major veut assurer aux réalisateurs du soutien du FEMI. La productrice-scénariste assure «vouloir aider les cinéastes antillo-guyanais, en organisant soit des évènements en leur honneur ou soit en faisant des focus sur les nombreuses personnalités qui ont fait évoluer le cinéma des Antilles et de Guyane». Céline Major tient à faire un clin d’oeil aux cinéastes féminines, cette année 2021 qui célèbre la 25ème édition du Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe. Ce festival lancé par des femmes et qui visait initialement les réalisations des cinéastes femmes a été créé en 1992.

Et enfin, à l’heure du digital, Céline Major estime qu’il est temps pour le FEMI de s’imposer plus largement sur les réseaux sociaux : «Cette année j’organise des conférences en ligne pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, ils auront des contenus inédits via les pages consacrées au Festival sur les réseaux sociaux.»

Le FEMI 2021 aura comme thème Souvenir et Rétrospective, annonce la déléguée générale. L’occasion de «mettre à l’honneur toutes les personnes qui nous suivent depuis 25 ans, tous les cinéastes qui ont été révélés par le Festival. Nous mettrons également en lumière les cinéastes qui concourent dans nos trois catégories».

Kareen Guiock animatrice du débat du 8 janvier pour le FEMI 2021

Un hommage particulier sera rendu à deux cinéastes femmes de la Guadeloupe qui ont disparues au cours de l’année : La réalisatrice Sarah Maldoror et la journaliste-productrice Osange Silou Kieffer. « Elles ont beaucoup oeuvré pour le développement de l’industrie du cinéma aux Antilles et aussi en dehors de la Caraïbe. Dans le cadre de ce «souvenir», des débats, des conférences et des soirées sont prévus par les organisateurs du FEMI 2021 » a tenu à préciser la déléguée générale.

Burkina Faso, Mouna N’Diaye égérie du cinquantenaire du Fespaco (2019)

Le 8 janvier 2021, autour de cinéastes, de scénaristes, de producteurs, d’acteurs et d’actrice, une Web-conférence sera dirigée, animée et modérée par la journaliste-présentatrice Kareen Guiock. Elle aura parmi ses invités la chanteuse vedette de Kassav’, Jocelyne Béroard qui s’est révélée actrice dans plusieurs productions locales, Appoline Traoré (réalisatrice burkinabé) et Mouna N’Diaye (comédienne, réalisatrice et ex-Jury au Festival de Cannes).

Jeanne Romana (auteure, réalisatrice et productrice), Jean-Claude Barny (réalisateur), Wally Fall (réalisateur et co-fondateur de Cinémawon) sont aussi participants au débat dont le thème est «Le cinéma des Antilles-Guyane dans la diaspora».

Mouna N’Diaye, actrice, réalisatrice, Jury au Festival de Cannes

Reportage Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Twitter Instagram – Images ©️CM – ©️Cnews ACTUS  – ©️Jocelyne Béroard – ©️Kareen Guiock