Morte «aspirée» par un moteur d’avion

Courtney Edwards, 34 ans, travaillait comme agent d’escale pour Piedmont Airlines, une filiale d’American Airlines. Le samedi 31 décembre, elle a été aspirée dans le moteur d’un avion. Les collègues et les amis de la mère de trois enfants morte le soir du Nouvel An, tentent de faire face à la tragédie.

Selon le National Transportation Safety Board, vers 15 heures, Courtney Edwards se dirigeait vers un avion Embraer E175 d’American Airlines. L’avion, un Embraer 170 exploité par le transporteur régional Envoy Air était garé à la porte d’embarquement avec le frein de stationnement.

Une mort terrifiante

Wade A. Davis, le directeur exécutif de l’aéroport a réagi le même jour. « Nous sommes attristés d’apprendre la perte tragique d’un membre de l’équipe de AA/Piedmont Airlines. Nos pensées et nos prières accompagnent la famille pendant cette période difficile. » a-t-il déclaré.

« C’est très malheureux, et c’est le premier cas dont j’ai entendu parler où un agent a été ingéré par un moteur d’avion », a écrit John McKnight. Le Chef de vol de maintenance à l’US Air Force est aussi contributeur à une campagne de soutien en ligne pour la victime. « Ça se passe dans l’armée. Mais c’est malheureux pour quiconque est entraîné dans un moteur, même s’il y survit. Mes condoléances et mes prières vont à sa famille. » a-t-il ajouté.

Un accident rare

« Lorsqu’un moteur à réaction fonctionne, il crée une zone de basse pression d’air dans l’entrée. Cette zone de basse pression fait qu’une grande quantité d’air de la zone en avant du capot d’admission pénètre dans le moteur », a expliqué l’expert. « L’air qui se trouve près du capot d’admission se déplace à une vitesse beaucoup plus élevée que l’air qui est plus éloigné de l’admission. En conséquence, la quantité d’aspiration du moteur est faible jusqu’à ce que l’on s’approche de l’entrée, où l’aspiration augmente considérablement ».

Une enquête préliminaire est attendue

Une enquête sur l’accident tragique est en cours. Le personnel, la direction et le président de la CWA (Aeroport Central Wisconsin), se joindront à la compagnie aérienne et à l’aéroport régional de Montgomery (MGM). La Federal Aviation Administration et l’agence de sécurité des transports continuent d’enquêter sur l’incident mortel.

Mercredi 4 janvier, Donielle Prophete, présidente de la section locale 3645 des CWA (Communication Workers of America), a créé une page GoFundMe en l’honneur d’Edwards.

Dorothée Audibert-Champenois @Blacknews page

14 tonnes de pierres précieuses exploitées illégalement au Mozambique

Le ministère des ressources minérales du Mozambique, à mis au grand jour un important réseau de contrebande. Il rapporte que depuis le mois de janvier des exportations illégales de pierres précieuses s’effectuent au départ du pays. 14 tonnes d’or, de rubis et d’autres pierres précieuses ont été pillés. Dans une interview sur Radio Mozambique, Fernando Maquene, un haut responsable au ministère s’est insurgé. Il dénonce le pillage des pierres précieuses de son pays.

L’organisation non gouvernementale Global Initiative against Transnational Crime (GI-TOC) a enquêté. Selon le rapport, l’extraction de pierres précieuses et leurs ventes sur des marchés illicites est un moyen de survie pour des déplacés. Des opération de contrebande organisées souvent grâce à la complicité de fonctionnaires corrompus. Ce rapport remis publié début novembre montre où se situe l’essentiel de ces exploitations. Le commerce illégal de pierres précieuses se concentre dans le Nord du Mozambique. L’endroit même où une insurrection islamiste a contraint plus de 800 000 personnes à fuir.

Le site de Montepuez (rubis) – Images Le Point

Les pierres précieuses du Nord du Mozambique

Quant aux mines de pierres précieuses, la plus touchée est dans la province de Cabo Delgado. La mine de rubis de Montepuez fournit plus de la moitié du marché mondial de rubis neufs. Depuis 2011, elle a fourni plus de 527 millions d’euros de rubis.

Montepuez est une petite ville située à plus de 1.500 km au nord de la capitale Maputo. Le destin de cette ville a changé en 2009. Formés il y a 500 millions d’années, les petits cailloux rouges gisaient dans le lit des rivières. Il a fallu attendre que l’une de ces minuscules pierres soit découverte par un coupeur de bois. Identifiés, il y a treize ans, les rubis ont permis au Mozambique de figurer sur la carte mondiale du commerce des pierres précieuses.

Gisements exceptionnels

L’or, les rubis, la tentalite sont exportés par les réseaux de contrebande. Fernando Maquene a manifesté sa colère dans les médias. Il espère trouver des moyens pour lutter contre l’expansion des réseaux incriminés qui pillent les ressources du pays. Ces ressources devraient en priorité « générer des revenus pour développer les communautés locales » a-t-il déclaré.

Rafael Sebastiano, le juge de la Cour Suprême, a de son côté assuré poursuivre les responsables de ces réseaux d’exploitation et de ventes illégales.

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Colin Powell est décédé des complications liées au Covid-19

Colin Powell dont les parents sont jamaicains est mort des complications du Covid-19.

Le General Colin L. Powell était un soldat dont la carrière l’a mené à devenir le premier conseiller noir à la sécurité nationale sous la présidence de Ronald Reagan. Il sera ensuite le plus jeune et premier afro-américain chef d’État-major interarmées sous la présidence de George H.W. Bush.

Colin Powel est décédé des suites d’une infection au Covid-19.

Colin Powell, le premier secrétaire d’État noir-américain et président des chefs d’état-major interarmées, est décédé à 84 ans. L’annonce a été faite par ses proches sur sa page Facebook. Alors qu’il était entièrement vacciné, a annoncé sa famille, Colin Powell est mort des suites de complications liées au Covid-19.

« Nous voulons remercier le personnel médical du Walter Reed National Medical Center pour leur traitement attentionné. Nous avons perdu un mari, un père, un grand-père et un grand Américain remarquables et aimants » ont déclaré les membres de sa famille.

Popularité et « chute »

Sa popularité nationale a grimpé en flèche à la suite de la victoire de la coalition dirigée par les États-Unis pendant la guerre du Golfe. Le général L. Powell a dirigé le département d’État lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001 et a favorisé une action militaire contre al-Qaïda.

Pendant un certain temps au milieu des années 90, il a été considéré comme un candidat de premier plan pour devenir le premier président noir des États-Unis, note la presse américaine.

À l’annonce de sa mort ce lundi, l’ancien président George W. Bush a fait une déclaration publique. Colin Powell a été secrétaire d’État des armées sous l’administration Bush. Durant cette mandature, la réputation du premier secrétaire d’État a subi un revers douloureux lorsqu’en 2003, il s’est présenté devant le Conseil de sécurité de l’ONU et a plaidé en faveur de la guerre des États-Unis contre l’Irak. Arguant d’informations erronées, il affirmait que Saddam Hussein avait secrètement caché des armes de destruction massive.

Colin Powell a ensuite qualifié son discours de 2003 devant les Nations Unies de « tache » dans son bilan.

Premier secrétaire d’État Afro-américain des armées US

« Laura et moi sommes profondément attristés par la mort de Colin Powell. Il était un grand fonctionnaire en tant que soldat au Vietnam. De nombreux présidents se sont appuyés sur les conseils et l’expérience du général Powell. Il était conseiller à la sécurité nationale sous le président Reagan, Président des chefs d’état-major interarmées sous mon père et le président Clinton, et secrétaire d’État pendant mon administration. Il était un tel favori des présidents qu’il a remporté la Médaille présidentielle de la liberté, à deux reprises. Il était très respecté dans son pays et à l’étranger. .. Colin était un père de famille et un ami. Laura et moi adressons à Alma et à leurs enfants nos plus sincères condoléances. Qu’ils se souviennent de lui comme celui d’un grand homme » a commenté l’ancien président républicain, George W. Bush.

L’ancien vice-président Dick Cheney, qui était secrétaire à la Défense en 1991 lorsque lui et Powell ont supervisé l’expulsion des troupes irakiennes du Koweït pendant la première guerre du Golfe, s’est dit : « profondément attristé d’apprendre que l’Amérique a perdu un leader et un homme d’État ».

Une carrière militaire qui débute en Allemagne

Originaire de la Caraïbe, il est né le 5 avril 1937 à Harlem. Maud et Luther, ses parents déménagent à New York dans les années 1920. Colin Powell a grandi dans cette ville américaine où il a étudié la géologie. Le general Powell était diplômé du City College of New York (CUNY) où il a rejoint
le Corps de formation des officiers de réserve (ROTC). Quand il a obtenu son diplôme en 1958
il était au sommet de sa classe ROTC, avec le grade de cadet-colonel, le grade le plus élevé du corps. Il est alors en poste en Allemagne. Puis le gradé devient conseiller militaire de John Fitzgerald Kennedy et est envoyé au Vietnam.

Il occupera ensuite des postes de direction sous quatre présidents, d’abord en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Ronald Reagan, puis en tant que président des chefs d’état-major interarmées sous le président George H.W. Bush et le président Bill Clinton, le premier Afro-Américain à tenir ce rôle. Powell a ensuite été choisi par le président George W. Bush comme secrétaire d’État.

Sa visite en Jamaïque

À l’invitation du Premier ministre de l’époque, Michael Manley, Colin Powell est retourné en Jamaïque en 1992 après la guerre du Golfe.

Il a également été l’un des invités spéciaux du Grand Gala de la Jamaïque, célébrant le 50e anniversaire de l’indépendance. Lors d’une conférence de presse juste avant la célébration, il a dit aux Jamaïcains de « Continuez à croire en vous. Continuez à croire en la force de votre société et de votre culture. Continuez à être fier de votre héritage, mais reconnaissez qu’il y a des problèmes auxquels nous devons tous faire face. Les États-Unis sont confrontés au même genre de problèmes, à savoir les infrastructures, le système éducatif et la création d’emplois. »

Colin Powell accueille Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque en 2018.

En octobre 2005, le gouvernement américain a adopté un projet de loi du Sénat pour rebaptiser le Crowne Plaza, qui abritait l’ambassade des États-Unis à Kingston : le Colin L. Powell Residential Plaza.

Colin Powell a pris sa retraite en 2004 et a écrit une autobiographie à succès « My American Journey ».

Il est décédé à l’âge de 84 ans de complications liées au Covid-19. Il laisse dans le deuil sa femme Alma et ses enfants Linda, Michael et Annemarie.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Image ©️KSTP TV – ©️WGNTV – Jamaique ©️Andrew Holness Twitter

Michelle Obama «quand elle entre, tous les yeux se tournent», Sergio Hudson est son designer favori

Présente à l’investiture de Joe Biden, montrant leur soutien à la nouvelle administration, Michelle et Barack Obama n’ont pas déçu leur fans dès leur apparition au Capitole, ce mercredi 20 janvier 2021.

Icône de la mode pour certains, l’ex First Lady Michelle Obama portait une veste de couleur magenta avec un pull à col roulé monochromatique assorti et un pantalon large. Elle a complété son look chic avec une ceinture dorée, des gants en cuir noir, un simple masque de soie noire Christy Rilling et des bottes à talons blocs en daim de Stuart Weitzman. Michelle Obama portait ses cheveux avec des larges boucles.

«Je n’ai jamais eu d’autre choix dans la vie» se plaît à raconter Sergio Hudson, le designer en vogue dont tout le monde parle depuis la fastueuse intronisation du nouveau président Joe Biden.

Sergio Hudson qui a vu des millions d’internautes, encensés l’élégant ensemble pantalon-veste de Michelle Obama, a fait ses premiers pas dans la salle d’essayage de sa mère en Caroline du Sud. Il raconte dans Nylon Fashion, comment il jouait dans une maison d’enfance placardée sur les murs des photos du mannequin jamaïcain et britannique Noami Campbell.

La mère du jeune Sergio Hudson était couturière et sa tante était mannequin. Il avait environ environ cinq ans quand il a su «qu’il voulait être designer», à l’âge de 10 ans, le petit Afro-Américain créait des robes pour les clientes de sa mère.

Sergio Hudson fréquente ensuite une école de design à Atlanta. Dans le même temps, il dessine et réalise des robes de mariée pour une clientèle privée, cela l’enchante peu mais concède le designer «il faut payer les factures». En 2013, sa carrière commence à prendre forme lorsqu’il  remporte le concours de mode de Bravo Styled To Rock. Il en sort vainqueur après avoir battu 13 autres designers. Alors qu’il reçoit son prix de 100 000 dollars, le magazine Glamour lui consacre un article. Sergio Hudson saisit sa chance quand il devient membre de l’équipe qui conçoit les tenues de la chanteuse Rihanna.

«C’était en quelque sorte une mise en bouche, pour ce que je fais quotidiennement aujourd’hui, en particulier quand il s’agit d’habiller les célébrités pour le tapis rouge et d’autres événements» se félicite le designer préféré de Michelle Obama.

Ses créations sont portées par des célébrités comme Beyoncé, Demi Lovato, Rihanna, Janelle Monáe ou Kendall Jenner. Depuis 2018, Sergio Hudson ajuste des tailleurs-pantalons et des robes moulantes qui épousent parfaitement la silhouette de l’ex-First Lady américaine.

Sergio Hudson a lancé sa ligne de prêt-à-porter en 2014 et fait sa première Fashion Week, à New York en 2020. Son souhait. Le natif du Sud-Est des Etats-Unis espère suivre les traces de grands noms comme Ralph Lauren, Tom Ford ou Tommy Hilfiger, pour devenir une grande marque américaine. «Je veux être dans tous les aspects du style de vie de l’Américain», Sergio Hudson vise haut, il en a désormais les moyens.

Ce n’est pas la première fois que Michelle Obama s’habille en Sergio Hudson. Elle portait une combinaison bleu marine à paillettes au Festival Essence en 2019, et une veste ceinturée en soie violette et un pantalon assorti lors de sa tournée «Becoming».

Dorothée Audibert-Champenois – Rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Twitter Instagram – Images Instagram Sergio Hudson – Capture d’écran NBC News.

L’Intelligence artificielle pourrait aider des millions d’africains à sortir de la pauvreté

Le taux de pauvreté en Afrique et ailleurs est difficile à mesurer. La méthode utilisée jusqu’à ce jour consistait à repérer par satellite les zones éloignées et non éclairées. Il restait compliqué d’identifier les zones non éclairées dans de vastes zones construites. L’Université américaine de Berkeley aux Etats-Unis a donc développé un outil intelligent qui permettra à l’ONG «GiveDirectly» de remédier à ces carences.

L’intelligence artificielle au service des plus pauvres

Testé au Togo, cet algorithme permettra de repérer les plus démunis dans un pays de plus de 5 millions d’habitants qui fait partie des Etats les plus pauvres du monde. L’objectif de «GiveDirectly» est donc d’envoyer de l’argent, aux togolais qui vivent dans une extrême pauvreté, directement sur leur téléphone portable.

Grâce à des images satellite haute-résolution et avec l’aide des sociétés de télécommunication qui fournissent les données cellulaires des personnes concernées, 15 000 personnes des régions en souffrance ont été détectées.

Les chercheurs de l’Université américaine de Berkeley qui ont créés l’algorithme, ne «disent pas à l’outil ce qu’il doit chercher». L’intelligence artificielle doit trouver elle-même des formules pour cibler les plus précaires.

Chaque bénéficiaire a droit à 15 dollars pour les femmes, 13 dollars pour les hommes, une fois par mois pendant 5 mois. Pour identifier d’éventuelles fraudes, une équipe d’audit effectuera un suivi régulièrement.

Si la méthode employée par«GiveDirectly» et les chercheurs a l’avantage d’être totalement sans contact, et sans qu’il soit nécessaire de se rendre sur le terrain, les organisateurs reconnaissent quelques failles dans cette aide. Les défavorisés qui ne possèdent pas de téléphone portable sortent logiquement du programme.

Les avantages de donner de l’argent directement

Les avantages sont multiples. Plutôt que de passer par des intermédiaires, «GiveDirectly» donne de l’argent en liquide directement et apporte rapidement de l’aide, sans contact et de manière plus ciblée. Verser de l’argent directement, laissent aux bénéficiaires le soin de choisir «dignement» les produits dont ils ont le plus besoin.

Les autres actions de GiveDirectly

L’organisation à but non lucratif mène la plus grande et la plus longue expérience au monde à ce jour sur l’étude des effets d’un revenu de base universel durant la pandémie Covid-19. Dans le cadre de ce projet de 30 millions de dollars, un groupe témoin de 20 000 personnes vivants dans 297 villages ont perçu des millions de dollars.

Avec Google.org, GiveDirectly a lancé Delphi, une carte virtuelle qui détecte les zones qui ont le plus besoin d’aide après une catastrophe naturelle, tels des ouragan, des inondations ou des feux de forêt.

Pour les ONG, ce système de dons directs permet d’économiser du temps et de réduire les coûts de travail sur le terrain. Pour conclure les initiateurs du projet assurent que : «L’intelligence artificielle pour détecter les plus nécessiteux, couplée au paiement direct par téléphone, pourrait ainsi s’avérer être une méthode efficace pour freiner la pauvreté croissante liée à la pandémie».

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Twitter Instagram – Images Devlopping Africa – Pinterest – Insamer.com – World Economic.com

Ce chef des suprémacistes Blancs les «Proud Boys» d’origine cubaine brûle églises et banderole Black Lives Matter

Le New York Times et le Washington Post ont confirmé l’arrestation d’Enrique Tarrio, le  leader du groupe suprémaciste blanc, les «Proud Boys». Le président du groupe de droite Proud Boys a été arrêté lundi à Washington pour avoir incendié une église le mois dernier et brûlé une banderole Black Lives Matter.

Enrique Tarrio, 36 ans, a été placé en garde à vue dès son arrivée lundi à Washington et avant le rassemblement des «Proud Boys» de ce mercredi 6 janvier. Le groupe a organisé ce rassemblement pro-Trump pour protester contre les résultats des élections. Le leader des «Proud Boys» est soupçonné d’avoir brûlé une bannière Black Lives Matter arrachée à l’église méthodiste unie d’Asbury le 12 décembre dernier. Lundi, lors de son arrestation à Washington DC, Enrique Tarrio était également en possession de deux chargeurs d’armes à feu de grande puissanc, rapporte la presse américaine. Le prévenu a admis avoir détruit la banderole BLM et avoué qu’au moins quatre églises avaient été vandalisées.

Le «Metropolitan A.M.E. Church» et le Lawyers «Committee for Civil Rights Under Law», ont ensemble intenté une action en justice devant la Cour supérieure de Washington D.C contre le groupe des Proud Boys International LLC. «Nous savons que les églises noires jouent depuis longtemps un rôle central dans l’organisation de la justice raciale. Ils sont souvent au cœur de l’organisation de la communauté noire. Et malheureusement, les églises noires et autres lieux de culte ont été soumis à une longue et horrible histoire d’attaques aux mains de suprémacistes blancs » a déclaré l’avocat du comité pour les Droits civiques.

Les «Proud Boys» venus soutenir le président sortant et non réélu ont prévu deux jours de manifestations dans la capitale nationale à partir de mercredi. Donald Trump a annoncé qu’il serait présent et suivrait toutes les manifestations. Les médias nationaux américains s’inquiètent de probables déferlements de violence dans les prochains jours.

Enrique Tarrio arrêté ce lundi est un Américain d’origine cubaine qui dirige le groupuscule de suprémacistes blancs depuis plus de deux ans. Leader du groupe «Proud Boys», l’homme assure que le mouvement Black Lives Matter, qui lutte contre les injustices sociales, «terrorise les citoyens de ce pays (…) qui a tant fait pour sa famille».

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Twitter Instagram – Images NewSone Harris Rex – Black Enterprise – Latimes.com – PressFrom –

Assa Traoré «une personne qui est nauséabonde», honorée par le Times, cela «écoeure» Laurence Saillet

Une page pleine à l’intérieur du Times, rend hommage à l’activiste française Assa Traoré qui est pour le magazine Times : «The Guardian of The Year». Sur le plateau de Morandini Live ce lundi 14 décembre, «cet honneur symbolise», pour Kévin Elarbi, membre du comité de soutien à Adama Traoré, «la voix de jeunes qui ne savaient pas comment s’exprimer en France».  Une voix qui selon Kévin Elarbi a permis jusqu’au sommet de l’Etat de reconnaître enfin, que dans la police française, il y a effectivement des violences dans la police. Plus encore, il se félicite qu’Emmanuel Macron affirme qu’il existe «des contrôles aux faciès 20 fois plus importants si vous êtes un Noir ou un Arabe».

Dans le Times, un document rappelle le combat de la militante Assa Traoré, mobilisée depuis plus de quatre ans depuis la mort de son jeune frère Adama. Le document se termine avec toujours l’appel pour que justice soit faite : «Nous avons un pouvoir qu’ils n’ont pas puisque nous n’avons pas peur de la vérité. Adama les gendarmes t’on tué mais ils ne tueront pas ton nom». Assa traoré document mis en ligne par le Times».

La récompense du Times était censée faire l’union autour du combat de la mère de famille, suivie par des millions de supporters. Décryptée par Geneviève Goëtzinger experte en communication et présidente d’Image, cette récompense sonne le glas, car elle divise. Elle s’explique, Assa Traoré en page intérieure, sur une page complète «fait polémique en France et fait clivage à tous ceux attachés à l’universalisme à la française. Un universalisme français qui est contraire au modèle du communautarisme» qui semble être les valeurs d’Assa Traoré.

Pour Laurence Saillet, personnalité politique et chroniqueuse sur la chaîne en continu CNews c’est même indigeste :

«Moi cela m’écoeure de voir qu’on mette à la une, quelqu’un qui promeut la haine anti-flic, la haine du flic et qui est une personne qui est personne qui est nauséabonde dans la société, je le dis très clairement. parce qu’elle est à l’origine de rassemblements, de manifestations où on dit que les policiers doivent se suicider où on prône cette haine de la police. Cela m’a donnée la nausée. Je n’ai même pas commenté parce je trouve que plus vite qu’on oubliera ça et mieux c’est». 

Moins surprenant encore sont les propos d’André Kotarac, ex-France insoumise, aujourd’hui membre du Rassemblement National : «On est dans une américanisation des esprits.  On essaie de diviser le peuple français en l’américanisant, en la racialisant, par l’ethnie par la couleur, par la religion. Je suis plutôt universaliste, plutôt Républicain», proteste le militant RN. «La république est une indivisible et on est tous français dans une communauté républicaine avant d’être d’une appartenance ethnique. On doit défendre une communauté nationale de français.» s’insurge André Kotarac.

Cette rayonnance internationale, est un constat, c’est celui du Président de la République française qui reconnaît qu’il y a un racisme en France, des contrôles aux faciès et une violence dan la police. En honorant Assa Traoré,  «Le Times promeut à travers la militante, les valeurs françaises, celles du défenseur des Droits et d’Amnesty International.», atteste Kévin Elarbi, l’auteur et soutien d’Assa Traoré, leader du comité de soutien à Adama Traoré.

Dorothée Audibert-Champenois rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Facebook Twitter Instagram  – Images capture d’écran Cnews ACTUS – Times magazine.

Une guadeloupéenne en colère, des enfants de 5 ans, seuls sur le chemin de l’école, des mineurs en danger

La maltraitance, selon la définition de l’Observatoire de l’action sociale décentralisée (ODAS) est très fréquente dans notre société et constitue un problème majeur. Cette maltraitance prend plusieurs formes, le non-respect des droits et des besoins fondamentaux des enfants (Santé, sécurité, moralité, éducation, développement physique, affectif, intellectuel et social). Mais constate l’ODAS, la maltraitance c’est également quand la santé ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger.

La notion de danger prime sur celle de maltraitance et ouvre la porte à la prévention précise la loi du 5 mars 2007 qui réforme la protection de l’enfance. Dans la vidéo virale depuis quelques jours sur le réseau social Facebook, une femme en colère explique comment de lourdes négligences sur des petits guadeloupéens pourront entraîner ultérieurement des conséquences graves sur leur développement.

Les faits cités par cette conductrice laissent penser que des enfants âgés de seulement 5 ans se rendent seuls dans leur école sur des routes où ils se retrouvent isolés et à la merci de prédateurs. En exemple, l’antillaise rapporte avoir vu une petite fille se faire accompagner sur le chemin par un jeune homme, qui, elle sous-entend ne serait pas un proche de la fillette. Si ces allégations sont réelles, cet appel à la prudence devrait interpeller les autorités de l’île. Au-delà de mettre en péril la vie de leur progéniture, les parents maltraitants créent plus tard chez les fillettes devenues jeunes filles, des comportements peut adéquats pour leur jeune âge, note l’antillaise.

Sans pour autant être maltraités, les parents mettent en danger la santé, la sécurité, la moralité et l’éducation de leurs enfants. Conformément à l’Article 375 du Code civil, les parents fautifs «doivent savoir que si les conditions de leur éducation ou de leur développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d’assistance éducative peuvent être ordonnées par la justice»

Vidéo de Ti doudousucré, elle dénonce les mineurs qui sont livrés à eux mêmes sur le chemin de l’école


Dorothée Audibert-Champenois rédactrice en chef de Cnews ACTUS – Facebook Twitter Instagram – Image capture d’écran

 

Marche des Libertés : Situation tendue pour les policiers face à 500 casseurs à Paris

Désormais les semaines se suivent et se ressemblent pour les forces de l’ordre. De la Place de Gambetta à la Place de la Bastille, aujourd’hui samedi 5 décembre, entre jets de projectiles, jets de pierres, tirs de cocktails molotov comme cette explosion devant un groupe de policiers, la violence contre les Forces de l’ordre est monté d’un cran. Jusqu’à 18 heures, heure de fin de la manifestation, les policiers répliquaient encore par des tirs de gaz lacrymogène pour dissuader et disperser les casseurs.

La marche des Libertés de ce samedi 5 décembre 2020, contre le projet de loi Sécurité Globale a montré un nouveau niveau de violence. Entre 300 à 500 casseurs étaient présents dans le cortège parisien.

Selon la presse nationale, la police a violentée comme elle ne l’a jamais été depuis plusieurs mois, confirme Bertrand Cavalier, le général de gendarmerie est spécialiste du maintien de l’ordre, il commente les images diffusées dans la presse et sur les réseaux sociaux :  « Aujourd’hui, il y a des groupuscules qui sont sans limites et qui ont dans la haine de l’Etat, de la haine des forces de sécurité » note le fonctionnaire.

Causant des scènes de destructions de mobiliers urbains, attaquant les forces de l’ordre plus de 500 casseurs ont réussi à perturber le déroulement de la manifestation qui défilait pacifiquement. Sur la Place de la République, dès  l’arrivée du cortège, aux environs de 15h, malgré les contrôles opérés en amont par les hommes et les femmes de la BRAV, (les Brigades de répression des actions violentes), plusieurs groupes de radicaux ont encerclé la marche. Résultat, les manifestants sont restés de longues minutes bloqués sur la longue avenue de Gambetta. Une place complètement saccagée.

À la Bastille, la tension a été difficile à maîtriser. À l’origine, deux groupes particulièrement violents qui se sont formés, encerclant les marcheurs. Des incendies, des voitures brûlées, des magasins, des banques, des agences ont été pillés, vandalisés.

A 19 heures encore, des casseurs voulaient en découdre avec les forces de l’ordre, et des incidents étaient encore signalés.

Selon le Parquet, 19 personnes ont été placées en garde à vue à Paris. 30 interpellations ont eu lieu à Paris (Préfecture de Police). À Nantes 2 CRS ont été blessés. Plus de 90 mobilisations contre la loi sécurité globale dans l’Hexagone.

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D. Trump autorise l’exécution de 5 Noirs, 4 hommes et 1 femme avant de quitter la Maison-Blanche

Avant son prochain départ de la Maison-Blanche, le président sortant Donald Trump a autorisé l’exécution de cinq prisonniers Noirs dont quatre hommes noirs et une femme.

Selon la presse américaine, Donald Trump est le premier président en 17 ans à rétablir les exécutions fédérales. La première exécution est prévue le même jour que la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre. Brandon Bernard, a été reconnu coupable d’enlèvement et de meurtres après avoir tué un jeune couple marié en 1999. Il sera exécuté alors même qu’il est noté que l’homme est un prisonnier modèle, qui utilise son temps pour encadrer des jeunes à risque, et, que cinq des neuf jurés qui l’ont condamnés pensent maintenant que l’exécution de Brandon Bernard est inappropriée.

Le lendemain Alfred Bourgeois, un chauffeur de camion, reconnu coupable d’avoir abusé et tué sa fille de deux ans, sera électrocuté.

Les deux autres hommes noirs ne devraient pas être exécutés avant 2021. Cory Johnson, qui a été reconnu coupable du meurtre de sept personnes en Virginie, devrait être exécuté le 14 janvier 2021.  Dustin Higgs sera le dernier homme que Donald Trump fera exécuter. Il est reconnu coupable d’un crime de 1996 dans lequel plusieurs personnes ont été abattues. Son co-accusé Willie Haynes, a pourtant plaidé coupable de tous ces crimes, il a été condamné à la prison à vie sans libération conditionnelle.

Lisa Montgomery est la seule femme et la première femme à être exécutée depuis 70 ans.  Lisa Montgomery, qui souffre de maladie mentale, selon ses avocats, a été victime de viol collectif, d’inceste et de trafic sexuel d’enfants. Elle a tué une femme enceinte en 2004, a coupé le bébé et tenté de le faire passer pour le sien. Son exécution était prévue le 8 décembre 2020, elle a été retardée après que les avocats ont contractés le nouveau coronavirus.

La tradition américaine veut que les présidents sortants non réélus sursoient aux exécutions en attendant que leur successeur prête serment. Donald Trump rompt à une pratique observée depuis 131 ans.

Dorothée Audibert-Champenois rédactrice de CnewsActusDothy – Facebook Twitter Instagram @C’news Actus Dothy – Images capture Al-Jalzeera/The Interceipt.com