Cinéma-Panafricain : Le Prix de la Meilleure Actrice est décerné à Dorian Yohoo, elle joue « Mona » dans Matarès

Convaincante dans ce rôle de migrante, Dorian Yohoo est tout simplement fabuleuse, espiègle, audacieuse,  elle a fait le choix du Jury qui lui a décerné mercredi 28 octobre 2020, le Dikalo Award de la Meilleure Actrice.  Le film de Rachid Benhadj, Matarès a également remporté le Dikalo Award du Meilleur film de fiction au Festival International du Cinéma Panafricain de Cannes.

Tourné principalement sur le site touristique de Matarès, la fiction du réalisateur algérien raconte l’histoire émouvante de Mona, une Ivoirienne qui fuit son pays avec sa mère pour rejoindre son père en Italie. Entre l’enfer de la Côte d’Ivoire et la terre promise, l’Italie, Mona doit passer par l’Algérie et y trouver assez d’argent pour payer le trafiquant qui lui permettra d’atteindre sa destination. Et il le fait en vendant des fleurs aux touristes à Matares, une ville côtière algérienne réputée pour ses ruines romaines. Mona n’est pas la seule, même Said, un enfant algérien, tente sa chance avec la même activité et pour cela ils se retrouvent en conflit. Leur âme pure les conduira bientôt à devenir amis malgré le contexte cruel et mesquin.

Présent dans de nombreuses batailles pour les Droits de l’Homme et contre la discrimination, Rachid Benhadj travaille à Rome depuis de nombreuses années. Il est diplômé en réalisation de l’École de cinéma de Paris en 1975. Le cinéaste a beaucoup tourné en France et pour la télévision algérienne en réalisant de nombreux longs métrages, à la fois fictifs et documentaires. Il est souvent récompensé dans de grands festivals internationaux de cinéma.

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Cinéma Panafricain : Tumba Cheron fait son entrée à Cannes dans la ville internationale du Cinéma

Le mois d’octobre est la période choisie par les associations pour lancer des campagnes massives de dépistages du cancer mais c’est aussi, hasard du calendrier, la date de présentation à Cannes du court métrage « Je suis un combat » du réalisateur Patrick Jean Exenat.

À droite, Tumba Cheron et Patrick Jean Exenat

Tumba Cheron est actrice et fait son entrée à Cannes dans le nouveau court métrage du réalisateur d’origine haïtienne, Patrick Jean Exenat. Elle a fait ses classes dans la prestigieuse Academy of Film, Theatre & Television en Australie avant de revenir à Paris où elle est née. Notre rédaction l’a rencontrée à la cérémonie de clôture de la 17ème édition du Festival International du Film Panafricain de Cannes. Une cérémonie qui clôturait six jours consécutifs de projections de films, de débats et de conférences autour de l’avenir et des réalités actuelles du cinéma dans l’espace panafricaine.

Patrick Jean Exenat, Yohan Eitel Ne et Tumba Cheron

Entourée du Directeur en charge de la manifestation, Yohan Eitel Ne, fils du fondateur de l’événement, la jeune comédienne Tumba Cheron dont les parents sont originaires du Congo et de l’Hexagone, s’est laissée filmer et a répondu aux questions de notre rédaction. Elle s’est dit agréablement surprise devant « tant de partage, tant de solidarité dans un tel festival de cinéma ». C’était sa première à Cannes et sa première dans une Festival de cinéma panafricain.

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