Ils sauvent leur petite entreprise et se classent dans Forbes Next 1000

Paul Ford et sa femme, Tasia, les propriétaires de Big Red’s Hot Sauce voient leurs efforts récompensés. Comme beaucoup d’entrepreneurs, ils étaient à deux doigts de fermer leur business. La crise sanitaire a été rude en 2020. Les restaurants ont été touchés dès le début de la pandémie, pas seulement aux USA mais partout dans le monde. Et ces professionnels de l’alimentation ont accusé d’énormes pertes. Alors que leur situation empirait, Paul et son épouse ont retroussé leur manche. Le couple afro-américain n’a pas fermé sa petite entreprise. Pour s’être battus contre vents et marés durant la pandémie Coronavirus, le couple de restaurateurs sort vainqueurs dans cette période post-pandémique. Le célébre magazine économique les classe parmi 1000 autres entreprises aussi ambitieuses.

Big Red’s Hot Sauce sélectionné et nominé par Forbes Next 1000

Pour mettre en lumière les entrepreneurs dynamiques, résilients et ambitieux, le magazine Forbes a créé le Next 1000. L’objectif est de rendre hommage aux petites entreprises qui luttent pour se maintenir sur les marchés. En dépit d’une année difficile où les clients ont déserté les commerces de restauration, Paul et Tasia ont su parer aux difficultés.

Paul Ford, entrepreneur

Se maintenir coûte que coûte

Connu pour ses 11 sauces qu’il crée avant la pandémie, Paul Ford envisage une tournée dans 12 états, qu’il nomme le « Flavour Tour ». Malheureusement la crise sanitaire bouleverse ses plans. Qu’importe, Claude et Tasia mettent en place une stratégie. Avec leurs économies, ils  se forment et investissent dans le marketing pour augmenter leurs ventes. La petite structure se maintient à flot et ne ferme pas.

Big Red’s Hot Sauce est aujourd’hui sélectionné pour faire partie de Forbes Next 1000.

Les jeunes entrepreneurs en famille - Photo Réseaux sociaux

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Colin Powell est décédé des complications liées au Covid-19

Colin Powell dont les parents sont jamaicains est mort des complications du Covid-19.

Le General Colin L. Powell était un soldat dont la carrière l’a mené à devenir le premier conseiller noir à la sécurité nationale sous la présidence de Ronald Reagan. Il sera ensuite le plus jeune et premier afro-américain chef d’État-major interarmées sous la présidence de George H.W. Bush.

Colin Powel est décédé des suites d’une infection au Covid-19.

Colin Powell, le premier secrétaire d’État noir-américain et président des chefs d’état-major interarmées, est décédé à 84 ans. L’annonce a été faite par ses proches sur sa page Facebook. Alors qu’il était entièrement vacciné, a annoncé sa famille, Colin Powell est mort des suites de complications liées au Covid-19.

« Nous voulons remercier le personnel médical du Walter Reed National Medical Center pour leur traitement attentionné. Nous avons perdu un mari, un père, un grand-père et un grand Américain remarquables et aimants » ont déclaré les membres de sa famille.

Popularité et « chute »

Sa popularité nationale a grimpé en flèche à la suite de la victoire de la coalition dirigée par les États-Unis pendant la guerre du Golfe. Le général L. Powell a dirigé le département d’État lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001 et a favorisé une action militaire contre al-Qaïda.

Pendant un certain temps au milieu des années 90, il a été considéré comme un candidat de premier plan pour devenir le premier président noir des États-Unis, note la presse américaine.

À l’annonce de sa mort ce lundi, l’ancien président George W. Bush a fait une déclaration publique. Colin Powell a été secrétaire d’État des armées sous l’administration Bush. Durant cette mandature, la réputation du premier secrétaire d’État a subi un revers douloureux lorsqu’en 2003, il s’est présenté devant le Conseil de sécurité de l’ONU et a plaidé en faveur de la guerre des États-Unis contre l’Irak. Arguant d’informations erronées, il affirmait que Saddam Hussein avait secrètement caché des armes de destruction massive.

Colin Powell a ensuite qualifié son discours de 2003 devant les Nations Unies de « tache » dans son bilan.

Premier secrétaire d’État Afro-américain des armées US

« Laura et moi sommes profondément attristés par la mort de Colin Powell. Il était un grand fonctionnaire en tant que soldat au Vietnam. De nombreux présidents se sont appuyés sur les conseils et l’expérience du général Powell. Il était conseiller à la sécurité nationale sous le président Reagan, Président des chefs d’état-major interarmées sous mon père et le président Clinton, et secrétaire d’État pendant mon administration. Il était un tel favori des présidents qu’il a remporté la Médaille présidentielle de la liberté, à deux reprises. Il était très respecté dans son pays et à l’étranger. .. Colin était un père de famille et un ami. Laura et moi adressons à Alma et à leurs enfants nos plus sincères condoléances. Qu’ils se souviennent de lui comme celui d’un grand homme » a commenté l’ancien président républicain, George W. Bush.

L’ancien vice-président Dick Cheney, qui était secrétaire à la Défense en 1991 lorsque lui et Powell ont supervisé l’expulsion des troupes irakiennes du Koweït pendant la première guerre du Golfe, s’est dit : « profondément attristé d’apprendre que l’Amérique a perdu un leader et un homme d’État ».

Une carrière militaire qui débute en Allemagne

Originaire de la Caraïbe, il est né le 5 avril 1937 à Harlem. Maud et Luther, ses parents déménagent à New York dans les années 1920. Colin Powell a grandi dans cette ville américaine où il a étudié la géologie. Le general Powell était diplômé du City College of New York (CUNY) où il a rejoint
le Corps de formation des officiers de réserve (ROTC). Quand il a obtenu son diplôme en 1958
il était au sommet de sa classe ROTC, avec le grade de cadet-colonel, le grade le plus élevé du corps. Il est alors en poste en Allemagne. Puis le gradé devient conseiller militaire de John Fitzgerald Kennedy et est envoyé au Vietnam.

Il occupera ensuite des postes de direction sous quatre présidents, d’abord en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Ronald Reagan, puis en tant que président des chefs d’état-major interarmées sous le président George H.W. Bush et le président Bill Clinton, le premier Afro-Américain à tenir ce rôle. Powell a ensuite été choisi par le président George W. Bush comme secrétaire d’État.

Sa visite en Jamaïque

À l’invitation du Premier ministre de l’époque, Michael Manley, Colin Powell est retourné en Jamaïque en 1992 après la guerre du Golfe.

Il a également été l’un des invités spéciaux du Grand Gala de la Jamaïque, célébrant le 50e anniversaire de l’indépendance. Lors d’une conférence de presse juste avant la célébration, il a dit aux Jamaïcains de « Continuez à croire en vous. Continuez à croire en la force de votre société et de votre culture. Continuez à être fier de votre héritage, mais reconnaissez qu’il y a des problèmes auxquels nous devons tous faire face. Les États-Unis sont confrontés au même genre de problèmes, à savoir les infrastructures, le système éducatif et la création d’emplois. »

Colin Powell accueille Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque en 2018.

En octobre 2005, le gouvernement américain a adopté un projet de loi du Sénat pour rebaptiser le Crowne Plaza, qui abritait l’ambassade des États-Unis à Kingston : le Colin L. Powell Residential Plaza.

Colin Powell a pris sa retraite en 2004 et a écrit une autobiographie à succès « My American Journey ».

Il est décédé à l’âge de 84 ans de complications liées au Covid-19. Il laisse dans le deuil sa femme Alma et ses enfants Linda, Michael et Annemarie.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Image ©️KSTP TV – ©️WGNTV – Jamaique ©️Andrew Holness Twitter

Jacob Desvarieux dans Le « New York Times » et le Musée du zouk en Angola

Après de nombreux hommages, c’est au tour du quotidien new yorkais The New York Times de rappeler qui était le leader Jacob Desvarieux.  Le journaliste Jon Pareles du New York Times retrace l’histoire du cofondateur du groupe Kassav, mort le 30 juillet dernier en Guadeloupe. Jacob Desvarieux, le guitariste et chanteur n’a pas survécu au Covid-19. Plongé dans un coma artificel, il ne s’et jamais réveillé. Il est décédé à 65 ans à Pointe-à-Pitre.

Jacob Desvarieux, le leader du groupe Kassav

Jacob Desvarieux et le fondateur de Kassav’, le bassiste Pierre-Edouard Décimus, ont créé ce style appelé zouk en fusionnant les traditions afro-caribéennes des Antilles françaises avec une musique de danse électronique. La formation Kassav’ a réalisé près de deux douzaines d’albums et enregistré deux douzaines d’albums studio de membres en solo ainsi que de nombreux enregistrements en live.

Londres 2017

Le groupe Kassav’ a tourné dans le monde entier en vendant des disques par millions en France, dans la Caraïbe francophone et en Afrique. Jacob Desvarieux a façonné la grande majorité des chansons du groupe en tant que guitariste, auteur-compositeur, arrangeur ou producteur.  Sa voix était souvent la voix principale du groupe qui chantait en créole martiniquais. Emmanuel Macron, le président de la République, lui a rendu hommage en twittant  : « Le monstre sacré du zouk. Guitariste hors pair. Voix emblématique des Antilles. Jacob Desvarieux était tout cela à la fois.» 

Paris 2016

Une musique connectée à ses racines afro-caribéennes

Kassav’ a fait une musique volontairement connecté à ses racines afro-caribéennes. Ses albums mêlaient chansons d’amour et chansons de fête à des commentaires sociopolitiques, parfois formulés à double sens. Le cœur du rythme du zouk s’appuyait sur le gwo ka, de Guadeloupe, et le chouval bwa, de la Martinique.

« À travers notre musique, nous remettons en question nos origines », a déclarait Jacob Desvarieux dans une interview accordée en 2016 au journal français Libération. « Que faisions-nous là-bas, nous qui étions Noirs et parlions français ? Comme les Afro-Américains aux États-Unis, nous cherchions des réponses pour reprendre le fil d’une histoire qui nous avait été confisquée. »

Il a ajouté : « Sans être des politiciens ou des militants, Kassav’ a tout porté. De nos visages aux thèmes de nos chansons, tout était très clair : nous étions antillais, il ne faut pas s’y tromper, nous voulions marquer notre différence.»

Naissance et adolescence du co-fondateur de kassav’

Jacob F. Desvarieux est né à Paris le 21 novembre 1955. Mais il s’installe rapidement en Guadeloupe, où est née sa mère, Cécile Desvarieux. Elle l’éleve seule. Ils ont vécu en Guadeloupe et en Martinique, à Paris et, pendant deux ans, au Sénégal. Quand Jacob avait 10 ans, il a demandé à sa mère un vélo. Elle lui a offert une guitare, la considérant comme moins dangereuse.

Londres 2017

Jacob Desvarieux un musicien né

De retour en France, il rejoint des groupes de rock dans les années 1970, jouant des chansons de Chuck Berry et Jimi Hendrix et travaille comme guitariste de studio. Sa musique est de plus en plus tournée vers les styles caribéens et africains, comme les compas d’Haïti, les soukous congolais (qui était alors le Zaïre), la rumba de Cuba, le highlife du Ghana et le makossa du Cameroun.

L’un de ses groupes dans les années 1970, Zulu Gang, comprenait des musiciens camerounais. Jacob Desvarieux a également travaillé avec le saxophoniste camerounais Manu Dibango, auteur du tube international « Soul Makossa ».

Kassav en 2017 (Blacknews Page)

Sa rencontre avecc Pierre-Edouard Décimus

En 1979, à Paris, Jacob Desvarieux rencontre Pierre-Édouard Décimus, un musicien guadeloupéen qui ambitionne de créer un nouveau groupe : fortement ancré aux Antilles mais tourné vers l’extérieur. « On cherchait une bande son qui synthétise toutes les traditions et les sons antérieurs, mais qui puisse s’exporter partout », révélait Jacob Desvarieux à Libération.

« Zouk-La-Se Sel Medikaman Nou Ni » (Le zouk est le seul médicament que nous ayons) a été lancé en 1984. Kassav’ sort son premier album, « Love and Ka Dance », en 1979. « C’était un succès parce que c’était de la musique antillaise – c’était local », précisait Jacob Desvarieux au magazine Reggae & African Beat en 1986.

En 1983, avec « Banzawa », un single de ce qui était initialement un album solo de Jacob Desvarieux, et qui est reconditionné en album de Kassav. L’album de 1984 « Yélélé », présenté comme un projet par Jacob Desvarieux et Georges Décimus (le frère de Pierre-Edouard) et plus tard crédité à Kassav’, comprenait le single « Zouk-La-Se Sel Medikaman Nou Ni ». Avec 100 000 exemplaires vendus, c’était le premier disque d’or d’un groupe antillais, et cela a conduit à la signature du groupe avec Sony Music, qui a distribué le disque à l’international.

Kassav à l’international

En 1988, Kassav’ est nommé Groupe de l’année par les Victoires de la Musique, prix décerné par le Ministère de la Culture. La popularité de Zouk a culminé à la fin des années 1980, Kassav’ a continué à attirer un public énorme. À partir des années 1980, le groupe a joué à l’Aréna qui reçoit 8 000 places à l’époque. Puis au Zénith, où il a enregistré des albums live en 1986, 1993, 1996, 2005 et 2016.

Pour son 30e anniversaire, en 2009, Kassav’ joue au Stade de France, et en 2019 son concert du 40e anniversaire à la Paris La Défense Arena disposait de plus de 40 000 places.

Le groupe antillais en Afrique

Kassav’ a tourné sur tous les continents et s’est forgé un public fidèle, surtout en Afrique. L’auteur-compositeur sénégalais Youssou N’Dour a écrit à propos deJacob Desvarieux sur Twitter : « Les Antilles, l’Afrique et la musique viennent de perdre l’un de leurs plus grands ambassadeurs ».

Au Luanda, la capitale de l’Angola, il y a un musée du zouk, La Maison du Zouk, qui possède une collection de 10 000 albums. Jacob Desvarieux et Pierre-Édouard Décimus ont assisté à son ouverture en 2012.

Jacob Desvarieux a aussi été choisi pour le cinéma et la télévision. En 2016, il est apparu en tant que cardinal africain dans la série HBO « The Young Pope ».

Le co-fondateur du groupe a accueilli des collaborations avec des musiciens d’Afrique et des Caraïbes, apparaissant sur l’album « The Carnival » de Wyclef Jean en 1997 et enregistrant des chansons avec le chanteur de reggae ivoirien Alpha Blondy et avec Toofan, un groupe du Togo.

« Laisse Parler les Gens », un single de 2003 que Jacob Desvarieux a réalisé avec la chanteuse guadeloupéenne Jocelyne Labylle, la chanteuse congolaise Cheela et le rappeur congolais Passi, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Jacob Desvarieux affaibli par une greffe de rein

Positif au Covid-19, Jacob Desvarieux, dont l’immunité était affaiblie car il avait subi une greffe de rein, a été hospitalisé le 12 juillet et placé dans un coma artificiel. Il a succombé à la maladie.

Tout au long de la carrière du groupe, même après que Kassav’ ait signé avec des labels multinationaux et encouragé à chanter en anglais, les paroles du groupe étaient toujours en créole. Jacob Desvarieux insistait sur son héritage insulaire. « La musique est une langue plus forte que la langue elle-même, disait Jacob Desvarieux en 1986. Si la musique plaît, la langue n’a pas d’importance ».

Le chanteur et co-fondateur du groupe Kassav’ aura une messe en sa mémoire le samedi 14 août à l’église Saint-Sulpice dans le 6ème arrondissement de Paris. La messe est prévue à 10h30.

D’après le texte de Jon Pareles pour The New York Times.

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Départs urgents de policiers en renfort vers les Antilles et la Réunion

Après l’annonce d’Olivier Véran pour renforcer les hôpitaux, c’est au tour de la police de se constituer un vivier de volontaires. L’objectif est de prévenir tout débordement aux Antilles. Des îles qui font face à une vague épidémique intense. Si le personnel soignant est attendu ce mardi, les départs des policiers sont prévus ce mercredi.

Des policiers en renfort aux Antilles

Comme les volontaires soignants, les forces de l’ordre sont de plusieurs régions de France. Leur mobilisation sur l’île est annoncée pour une durée courte, d’une semaine. Leur rôle sera de contenir de probables violences urbaines, leur expérience dans ce domaine est donc une priorité. Il s’agit d’officiers de Maintien de l’ordre (MO), de CDI (Compagnie départementale d’intervention) et de la Brigade anti-criminalité (BAC) qui arriveront aux Antilles et à la Réunion. 

« Une situation extrêmement grave, jamais connue dans ces territoires »

240 personnels « médicaux et non médicaux » vont prêter main fort aux Antilles pendant deux semaines.

Pour rappel, le confinement en Martinique a durci depuis lundi soir. Le préfet Stanislas Cazelles a annoncé la fermeture des commerces afin d’endiguer une situation dramatique. « Nous allons entrer dans une phase de confinement, les mesures de restrictions seront plus fortes » a indiqué le préfet. Il demande aux habitants de restez chez eux et aux touristes de quitter l’île. Seuls, les commerces essentiels et urgents resteront ouverts, le splages seront désertées.

Depuis quatre semaines, les hôpitaux sont débordés aux Antilles, indique Olivier Véran. En réanimation, le taux d’occupation flambe, jusqu’à 223% en Martinique. Le 1er août 2021, 3880 patients ont été testés positifs. 12 personnes sont mortes depuis le début de la pandémie sur l’île.

Lors d’une conférence de presse, le préfet a tiré un signal d’alarme.  Stanislas Cazelles a indiqué que « le Centre hospitalier malgré les renforts (…) commence à toucher ses limites ».

Prévention de trouble à l’ordre public

Les policiers feront face à une situation sanitaire extrêmement grave dûe à la pandémie Covid-19. Tous les agents de la Direction Centrale de la Sécurité Publique sont concernés par ce renfort en Martinique, en Guadeloupe et à la Réunion. Le contrat des forces de l’ordre risque est renouvelable.

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Jacob Desvarieux est décédé, plongé dans le coma, il ne s’est pas réveillé

Le musicien Jacob Desvarieux, membre du groupe Kassav est mort ce vendredi 30 juillet 2021. Guadeloupe la 1ère a confirmé l’information. Une triste nouvelle qui a peinée de nombreux internautes. Jacob Desvarieux était agé de 65 ans. Ses fans et amis ne cessent de lui rendre hommage depuis l’annonce de son décès. Sur les réseaux sociaux de nombreuses publications expriment une immense tristesse.

Jacob Desvarieux était diabétique et avait reçu une greffe de rein en 2008. Des raisons qui nécessitaient beaucoup d’attentions médicales. Alors qu’il avait reçu une totale vaccination en raisons de ces comorbidités, l’artiste était testé positif au Covid-19. C’est le 12 juillet dernier, lors d’une visite de routine qu’il a été dépisté à l’hôpital de Pointe-à-Pître. Le chanteur était en réanimation puis plongé dans un coma artificiel. Il ne s’est pas réveillé.

L'Outremer fait son Olympia (Image Dorothée Audibert-Champenois)

Né le 21 novembre 1955 à Paris, Jacob Desvarieux a grandi entre la Guadeloupe et la Martinique. À la fin des années 1970, avec Pierre-Edouard Décimus, George Décimus, Freddy Marshall et Jacob Desvarieux, un groupe se forme. C’est l’emblématique Kassav. Jocelyne Béroard les rejoint en 1980.

Le musicien de Kassav est décrit comme une personnalité touchante. Après 10 ans de lutte, il recevait enfin une greffe de rein. En 2020, il se confiait à la télévision catholique KTO : « Si je ne trouvais pas une greffe de rein, j’allais vivre très difficilement jusqu’à la fin de mes jours, voire mourir ». À l’occasion, il avait réuni toutes les personnes prêtes à lui donner leurs organes pour le soulager contre la maladie.

L'Outremer fait son Olympia (Image Dorothée Audibert-Champenois)

Officier des Arts et des Lettres, Jacob Desvarieux restera un artiste incontournable de la musique antillaise. Il l’a montré aux 40 ans de Kassav en mai 2019.

Le Covid-19 a eu raison de sa santé. Il est décédé à 65 ans en Guadeloupe.

Une star mondiale du Zouk est partie. 

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Ces médecins noirs vaccinent gratuitement leur communauté

Réunis dans un consortium, des médecins noirs vaccinent les Afro-américains. Les laissés pour compte des campagnes de vaccination selon un rapport du CDC*.

À côté d’une arène de basket-ball universitaire à Philadelphie, quelques centaines de personnes attendent. Ils espèrent se faire vacciner contre le Covid-19. À l’intérieur, la chirurgienne Ala Stanford donne les consignes de la journée à une équipe de médecins, d’infirmières et de bénévoles. Tous, ils représentent une partie du Black Doctors Covid-19 Consortium (BDCC), un groupe d’environ 200 professionnels de la santé qui cherchent à éliminer les disparités en matière de santé pendant la pandémie de Covid-19. Le magazine Smithsonian est allé à leu rencontre.

À la fin de la journée, le BDCC avait vacciné environ 1 000 personnes, dont environ 70% étaient des patients noirs. Ce jour-là, environ 50 membres de l’équipe du BDCC ont aidé. Parmi eux, un nutritionniste en exercice, un anesthésiste et un gastro-entérologue à la retraite. D’autres bénévoles et membres du personnel aident également à résoudre les problèmes administratifs, à tester et à administrer les vaccins.

Le consortium vaccine 1 000 personne dans une journée

Selon les données du CDC* (Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies), les patients noirs représentent environ 11% et 14% des cas et des décès de Covid, respectivement, à l’échelle nationale. En mai 2020, les patients noirs représentaient 22% des cas de Covid. De plus, les Noirs américains sont 2,8 fois plus susceptibles d’être hospitalisés et 1,9 fois plus susceptibles de mourir à cause de Covid-19 que les Américains blancs.

L’organisation BDCC d’Ala Stanford se concentre sur les vaccinations. Dans tout le pays, les Noirs américains ont été vaccinés à des taux inférieurs. Les données disponibles du CDC sur la race et l’ethnicité montrent que parmi ceux qui ont été entièrement vaccinés aux États-Unis, seuls 8% sont des Afro-Américains.

78% des personnes vaccinées sont des Noirs américains

Fin avril, l’organisation a vacciné plus de 43 000 personnes. 78% des personnes vaccinées sont des Noirs américains. Le BDCC a prouvé qu’une vaccination équitable peut être obtenue grâce à des initiatives menées par la communauté. Ce peut être un modèle que d’autres villes devraient imiter.

 

Source Smithsonian Magazine – Dorothée Audibert-Champenois. Facebook Blacknews Page – Cnews ACTUS Page – Images Smithsonian Magazine.

La Caraïbe et l’Afrique réunis pour un accès d’urgence au vaccin

L’Afrique et la Caraïbe se réunissent pour plaider en faveur de l’accessibilité mondiale des vaccins. Une première pour ces deux régions. Une rencontre sans précédent.

La Commission de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECS), en collaboration avec une coalition d’organisations internationales dirigée par le Global Business Leadership Forum, a convoqué une réunion. Lure but, s’attaquer aux problèmes de disparités qui existent avec l’attribution des vaccins, principalement en Afrique et dans les Caraïbes.

Afrique et Caraïbe unis pour l’accès aux vaccins

L’objectif de cette réunion entre l’OECS ou (OECO) et l’Union africaine était double. Tout d’abord, lancer une campagne mondiale pour gagner la confiance dans les vaccins. Mais aussi, travailler avec les grandes entreprises mondiales pour aider à faire des dons de 100 millions de vaccins. Lesquels seraient attribués à la Caraïbe et aux États membres de l’Union africaine.

Le Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, actuel président de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS) et Oliver Joseph de Grenade participaient à cette réunion.

La rencontre a été suivie par des membres du groupe The AfroChampions, une initiative panafricaine qui vise à soutenir le développement des multinationales africaines pour pouvoir accélérer la transformation du continent. Le Global Business Leadership Forum, qui met en lien les dirigeants de diverses entreprises dans différents pays à travers le monde par le biais de forums, de séminaires ou de conférences d’affaires. Et, était invitée également l’Agence de santé publique des Caraïbes (CARPHA). Ainsi qu’une délégation de la Commission de l’OECO.

La Thésaurisation des vaccins par les pays riches

Le Premier Ministre d’Antiguas-et-Barbuda s’est déclaré préoccupé par ce qu’il a appelé «la thésaurisation des vaccins par les pays riches». Des grands pays qui commandent trois à quatre fois la taille de leur population de vaccins. Oliver Joseph, s’exprimant au nom du Premier ministre de la Grenade, a évoqué l’impact dévastateur de la pandémie sur l’économie du pays. Le Dr Joy St. John, directeur exécutif de la CARPHA, a indiqué qu’en raison de l’hésitation à l’égard des vaccins, l’Agence de Santé avait lancé une enquête parmi ses États membres. Il s’agissait de comprendre les méfiances et de créer une campagne de communication pour aborder spécifiquement les problèmes. Elle a regretté que cette idée d’ «attendre et voir ce qui se passe dans d’autres pays» a eu un impact sur les réticences à la vaccination.

La CARPHA a exprimé son intérêt à participer à des essais cliniques de traitements et de vaccins. Les responsables de l’Agence de santé cairbéenne était également très désireuse de savoir quand la plateforme africaine de fournitures médicales serait en mesure de livrer dans la Caraïbe.

Une prochaine réunion a été programmée. Elle sera suivie par un comité directeur qui préparera une voie à suivre sur les stratégies et les approches formelles des chefs de gouvernement de l’OECO et de l’Union africaine.

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St Vincent: Contraindre les sinistrés à être vaccinés «est immoral»

Contraindre les sinistrés de Saint-Vincent à être vaccinés «est immoral». Les rastafarians de Sainte-Lucie, réunis lors d’une conférence de presse, se sont exprimés sur les conditions d’évacuation des vincentais. Depuis le 8 avril, la Soufrière dégage des vapeurs et des cendres qui obligent la population à quitter la zone rouge du volcan. Seulement, ces hommes et ces femmes doivent être vaccinés pour partir.

Alors qu’ils annonçaient des plans visant à fournir une aide à la population de Saint-Vincent-et-les Grenadines, ils ont critiqué ces exigences. Le président du Conseil d’Iyanola, Aaron Alexander a déclaré que certains hôtels locaux menaçaient galement les employés. Sur la même ligne leurs homologues des Caraïbes ont souligné «cette position tyrannique». Ils espèrent que les syndicats résisteront à ces contraintes de la vaccination Covid-19.

Aaron Alexander dirige l’association ICAR, créé pour l’avancement des rastafari. Selon lui, les efforts visant à contraindre les gens à prendre les vaccins covid-19, est contraire à l’éthique et immorale. Selon lui, les autorités de Saint-Vincent cherche à imposer une exigence de vaccination aux personnes cherchant à fuir les éruptions du volcan La Soufrière.

Le président de l’ICAR a appelé le Premier ministre, le Dr Ralph Gonsalves, à repenser à cette question.

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Selena Gomez, J. Lo chantent pour vacciner les pays pauvres

Selena Gomez et J.Lo en tête d’affiche d’un concert « VAX Live » pour offrir des vaccins aux pays les plus pauvres. Global Citizen dévoile sa campagne pour aider les travailleurs médicaux des pays les plus pauvres du monde à recevoir rapidement les vaccins COVID-19. L’organisation qui se concentre normalement sur la lutte contre la pauvreté extrême, s’implique dans les vaccins COVID-19. Car il y a urgence.

L’organisation à but non lucratif annonce l’événement musical « VAX Live : The concert to reunite the world ».  Le but est de mobiliser des sociétés et des philanthropes pour collecter 22 milliards de dollars pour une campagne de vaccination mondiale. Le concert sera diffusé le 8 mai sur ABC, CBS et FOX. mais aussi sur les stations de radio iHeartMedia et YouTube. Outre les deux stars, les Foo Fighters, Eddie Vedder, J Balvin et H.E.R seront présents.

Selena Gomez et J.Lo participe à la collecte

Le programme Global Citizen fait partie d’un réseau d’organisations et d’activistes qui cherchent à distribuer des vaccins COVID-19 de façon équitable. Ce mois-ci, avoue Hugh Evans, 60 pays n’avaient toujours pas reçu de vaccins contre le COVID-19.

«Il y a 27 millions de travailleurs de la santé dans le monde qui n’ont pas accès au vaccin», a déclaré à  l’Associated Pres, Hugh Evans, le PDG de Global Citizen. « J’ai 38 ans, et ce n’est pas éthique pour moi d’avoir accès au vaccin avant ces agents de santé et ces héroïques intervenants en première ligne.»

« Les pays à faible revenu ont besoin de cet effort de collecte de fonds. Ils doivent avoir accès aux doses de vaccin COVID-19», a confié le mois dernier Tom Hart. Tom Hart est le directeur exécutif nord-américain d’une autre organisation The ONE Campaign. Selon lui «Les États-Unis ont obtenu plus de 550 millions de doses excédentaires. Lesquelles pourraient être utilisées pour aider à mettre fin plus rapidement à la pandémie mondiale. » 

Global Citizen souhaite que les agents de santé de tous les pays du monde reçoivent un vaccin d’ici fin de 2021. Pour ce faire, l’organisation met en vedette des stars, des philathropes et des décideurs pour son prochain concert. Jennifer Lopez et Séléna Gomez seront les vedettes du concert virtuel « VAX Live : le concert pour réunir le monde ».

« Selena Gomez, l’une des personnes les plus suivies sur les réseaux sociaux de la planète, est également un véritable leader parmi les jeunes. » a déclaré le responsable de Globen Citizen.

22 milliards de dollars pour une campagne de vaccination mondiale

Global Citizen a toujours utilisé le pouvoir des célébrités. L’objectif étant, de montrer aux dirigeants des Etats à quel point certains programmes peuvent être populaires. Selena Gomez, suivie par plus de 60 millions d’abonnés, a fait savoir qu’elle se sentait honorée d’avoir été choisie.

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Covid-19 : Les soignantes antillaises valorisent les traditions

Les soignantes antillaises sont confrontées aux exigences sanitaires, très strictes durant cette pandémie. Lors de la première vague d’épidémie, elles ont été en première ligne dans la lutte contre le virus. Souvent, et comme leurs consoeurs et confrères, les femmes martiniquaises, guyanaises, réunioniaises ou guadeloupéennes ont souffert du manque de matériel. Mais elles ont toujours fait front. Nombreuses sont celles qui ont témoignées, parlant de la dureté de la tâche. Mais toutes ont toujours relevé la tête. Toujours prêtes à recevoir un malade aux urgences ou en salle.

Comme une mission, une passion de servir, les infirmières et aide-soignantes des Antilles-Guyane, fortes en nombre dans les hôpitaux ont montré ce dont elles étaient capables. Alors qu’elles vivotent de salaires parmi les plus bas en Europe, ces femmes et ces hommes ont continué à soigner les malades. Toujours en première ligne dans toute la France.

Elles et ils connaissent presque tous les salles de rénimation. Tous ont pu constater les douleurs des familles qui perdent un proche. Les difficultés pour les malades qui sortent de ces épreuves Covid-19. Elles ont assisté d’autres malades dans d’extrême pauvreté.

Mais comme on le constate dans tous les reportages de télévisions et dans tous les documentaires, les infirmières et aide-soignantes se démarquent par leur élégance. Aujourd’hui, nous saluons cette image traditionnelle qu’elles arborent avec leur maré têt. Fière de leur rendre un bel hommage en publiant ces photos capturées dans les médias nationaux.

Bravo à toutes ces infirmières, sage-femmes, aide-soignantes des Antilles.

Dorothée Audibert-ChampenoisBLACKNEWSPAGE – Images capture d’écran Blacknewspage.