Le fils de Firmine Richard risque la réclusion à perpétuité

Firmine Richard qui n’a jamais abandonnée son fils depuis son incarcération est un témoin important à son procès. Son fils, né en Guadeloupe, Keneff Leauva est en détention provisoire depuis 2 ans. Il comparait au Palais de Justice de Bobigny pour le meurtre de Moussa Traoré poignardé à plusieurs reprises le 11 avril 2021.

Ce lundi 6 février, nous sommes au deuxième jour du procès qui se déroule à la Cour d’Assises de Seine-Saint-Denis jusqu’au 10 février. Keneff Leauva, le fils de l’actrice antillaise est à la barre. L’homme est jugé pour le meurtre de son ami Mamadi Touré (alias Moussa VR.) La victime a reçu plusieurs coups de couteau dont l’un lui a été fatal.

Tout s’est déchaîné sur Bigo Live, un site en vidéo live. Régulièrement, note la presse qui suit l’affaire, des internautes, des followers, la victime Mamadi et Keneff 《s’ embrouillent》en real live. Le jour de la tragédie, l’objet de leurs prises de becs le jour de la tragédie serait des photos-montage de Firmine Richard et une sombre histoire d’ex entre Keneff et Moussa. Excédé, Keneff Leauva va《 menacer d’égorger quiconque approcherait le domicile de sa mère》. Finalement, le soir, la situation devient incontrôlable quand Keneff ose insulter le père de Moussa décédé. Tout va s’accélérer.

Une amie streameuse 《DZ la vraie 》conduit Moussa au domicile de Mamadi qui sort de chez sa mère avec un couteau dans la poche. La bagarre éclate, 《DZ la vraie 》allume un live. Après avoir exploser la machoire de Keneff, Mouss Traoré reçoit trois coups de couteau au torse. Il s’écarte, traverse la chaussée et chute. Mais Keneff revient à la charge et le poignarde deux fois à la cuisse avant de s’enfuir.

Au petit matin du 11 avril 2021, 《Mamadi Touré hurle d’effroi quand il s’écroule dans un bain de sang 》. La scène est filmée et diffusée en direct sur le site de streaming. La police lui porte secours mais Moussa meurt une heure plus tard.

Lundi 6 février 2023, dans l’après-midi, Firmine Richard est face au juge et à la famille de Mamadi Touré. Elle raconte :  Le《 jour du drame , elle voit son fils revenir chez elle, le visage ensanglanté, un couteau dans la poche de son jean. Et Keneff lui dit : Quelqu’un est venu me chercher, je me suis défendu. Maintenant, il est à Avicenne. 》

Alors Keneff pose le couteau sur le lit, Firmine le saisit, le passe sous l’eau et va le piquer dans un seau, qui se trouve dans le cabanon du jardin. Le Parisien rapporte les mots de Firmine Richard qui répond au président du tribunal : 《Je l’ai lavé, je l’ai mis dans mon jardin. Je ne pouvais plus le voir. Je ne l’ai pas jeté. Pas un instant je n’ai pensé que ce monsieur était mort. 》. Le président Charles Andor Fogarassy peine à la croire.

Firmine a-t-elle voulu protéger son fils. C’est ce que cherche à comprendre le ténor du barreau, l’avocat de la famille Touré : 《Vous repérez la pointe du couteau dans son jean… 》

La tension monte quand le père de Keneff Leauva est appelé à la barre. Keneff est en larmes. Pour son père c’est trop dur de visiter son fils en prison. L’actrice, Firmine, seul soutien de Keneff aura ses mots d’espoir pour son seul enfant : 《Je sais que mon fils est en train de mûrir. Je sais qu’il n’est pas un tueur 》.

Keneff Leauva encourt la réclusion à perpétuité.

Dorothée Audibert-Champenois – Source 20mn/Le Parisien – Image @Blacknews Page

À 25 ans, ce «tueur du Net» est condamné à 160 ans de prison

Dans la nuit du 31 août 2016, Robin West une étudiante à l’Université de Montclair monte dans la voiture de Khalil Wheeler-Weaver. Il a 20 ans, elle a 19 ans. Le corps de la jeune femme sera retrouvé dans une maison abandonnée non loin de sa propre maison à Orange, près de Newark. Le meurtrier a pris soin de mettre le feu dans cette ruine délaissée. Il faudra deux semaines pour identifier ses restes. «Je n’oublierai jamais son sourire, son visage, sa démarche, son désir d’aider les sans-abri» , a déclaré au procès, Anita Mason, la mère de Robin.

Le meurtrier, un jeune homme de 20 ans

Khalil Wheeler-Weaver, aurait pû recommencer ses mises en scène perverses et macabres. C’était sans compter sur la détermination des amis d’une de ses victimes. Grâce à leurs recherches intensives, le jeune tueur a été confondu. Les pseudo-détectives ont utilisé les réseaux sociaux pour attirer le serial killer, ce qui aurait permis de l’arrêter.

Pendant cinq ans, l’homme originaire du New Jersey utilisait des applications de rencontres pour attirer des femmes. Sa cavale s’est arrêtée. Il vient d’être condamné ce mercredi 6 octobre à 160 ans de prison. Les peines couvraient trois meurtres, une tentative de meurtre et d’autres chefs d’accusation, dont l’enlèvement, l’incendie criminel aggravé et la profanation de restes humains.

Le procès de Khalil Wheeler-Weaver

À son procès, Khalil Wheeler-Weaver, 25 ans est resté immobile pendant que le juge prononçait la sentence devant le tribunal d’État de Newark. Avant cela, selon la presse américaine, les familles des victimes Robin West et Sarah Butler ont ému le tribunal.

Alors que les preuves s’avèrent indiscutables, le prévenu a pourtant nié être l’auteur des crimes. Sa mère, sa tante et son frère ne se sont pas adressés à la Cour. Ce jour-là, le tribunal de Newak était présidé par le juge de la Cour supérieure, Mark S. Ali.

Les révélations d’une rescapée

Une survivante, la quatrième victime, Tiffany Taylor a témoigné au procès de Khalil Wheeler-Weaver. Elle aura également fourni des informations importantes qui ont aidées les policiers dans leur enquête. Les détails de son attaque étaient similaires à ceux des autres victimes de l’accusé.

Le bureau du procureur du comté d’Essex a rapporté que des amis de Sarah Butler ont utilisé les médias sociaux pour aider la police à trouver Khalil Wheeler-Weaver. Ils ont eu accès à ses comptes, ont créé un faux compte, l’ont attiré à une rendez-vous à Montclair. Puis, ils ont informé la police.

Tiffany Taylor, la dernière victime a décrit à la Cour comment cette attaque a changé sa vie. « Ma vie est différente. Plus de maquillage.  Pas d’amis. Je suis paranoïaque. Seulement, je suis heureuse d’être toujours là. J’espère que vous ne lui montrerez aucun remords, car il n’en montre aucun ».

Les victimes toutes étranglées avec leur vêtement

Les avocats et procureur ont présenté au procès de nombreuses pièces à convictions. Khalil Wheeler-Weaver, âgé de 20 ans à l’époque, sélectionnait ses proies grâce à des applications de rencontres à des fins sexuelles. Après leurs ébats, il les étranglait. Le prédateur espaçait ses crimes de plusieurs semaines, assure le procureur du comté d’Essex. Les corps des jeunes femmes ont été retrouvés entre septembre et décembre 2016 dans le nord du New Jersey. Les enquêteurs ont également présenté des preuves provenant du téléphone portable de Khalil Wheeler-Weaver. Le GPS le plaçait à chaque fois là où les victimes ont disparu. Et, là où leurs corps ont été retrouvés.

Les victimes jetées dans des maisons abandonnées

Joanne Brown, 33 ans, de Newark, a été tuée environ un mois après l’identification de Robin West. Et également jetée dans une maison abandonnée à Orange. Mais son corps n’a été découvert que six semaines plus tard.

Sarah Butler a disparu vers Thanksgiving en 2016, environ un mois après la mort de Joanne Brown. Ses restes ont été découverts dans une zone boisée quatre jours avant la découverte du corps de Joanne Brown.

Dorothée Audibert-Champenois – Facebook Blacknews Page – Image capture d’Image ABCNews

 

 

Meghan Markle et le Prince Harry quittent les réseaux sociaux

Vendredi 8 janvier 2020, le géant Facebook, Instagram, Snapshat, Twitch suspendait le compte du 45ème président des Etats-Unis et Twitter banissait le profil @realDonaldTrump, de façon permanente sur sa plateforme. Des mesures inédites prises après les récents évènements au sein du Capitol à Washington DC. Et pendant que le locataire de la Maison Blanche revoit sa communication et se demande comment il pourrait s’adresser efficacement à ses plus de  88 millions d’abonnés, le couple du Megxit, Harry et Meghan Markle, annonce se retirer des réseaux sociaux.

Cible privilégié des tabloïds, Meghan Markle n’est pas moins celui des internautes sur les réseaux sociaux. Selon l’édition dominicale du Sunday Times « le couple est désabusé par la haine qu’il a rencontrée sur les réseaux sociaux ». Dans le même temps, Meghan Markle assurait dans un podcast Teenager Therapy «On m’a dit qu’en 2019, j’étais la personne la plus trollée au monde, hommes et femmes» confondus.

Le Duc et la Duchesse abandonne donc plus de 10 millions d’abonnés Instagram qui les suivaient sur leur compte Sussex Royal alors qu’ils travaillaient pour la famille royale. En 2020, le couple royal a lancé une organisation à but non lucratif Archewell, après avoir renoncé à leur marque «Sussex Royal» au moment du Megxit, en janvier 2020.

Meghan Markle et le prince Harry ont jeté l’éponge et ont décidé de quitter les réseaux sociaux à titre privé et professionnel. Le duc et la duchesse de Sussex ne comptent pas y retourner, indique le Sunday Times.

Dorothée Audibert-Champenois Rédactrice en chef de CnewsActusDothy – Facebook Cnews ACTUS – Twitter Instagram – Image Cnews ACTUS Windsor

Racisme: Kamala Harris insultée sur Facebook, le géant du Net est critiqué pour laxisme et complaisance

Les préjugés et les comportements racistes persistent et s’intensifient aux Etats-Unis. Alors que les manifestations contre le racisme systémique et les violences policières ont agité les esprits durant tout l’été, cette fois c’est sur les réseaux sociaux que la bataille fait rage. Avec l’élection pour la première fois d »une femme noire comme vice-présidente américaine, les détracteurs de Kamala Harris, femme d’origine jamaïcaine et indienne, ne lui épargnent ni leur virulence, ni leur mépris, ni leurs moqueries. Interpellés les modérateurs des  « social network » sont intervenus et ont pris une décision radicale pour les uns pas à la hauteur du « délit » pour d’autres.

La victoire électorale du 46ème président élu Joe Biden a déclenché une vague de commentaires haineux sur les médias sociaux, notamment des électeurs pro-Donald Trump et  le géant Facebook a dû intervenir.

La chaîne BBC News a indiqué à Facebook l’existence d’au moins trois groupes anti-Harris,  haineux, dont certains comptaient entre 1 200 et 4 000 membres. Facebook a agi rapidement et supprimé les comptes.

Le géant des médias sociaux, qui possède également WhatsApp et Instagram, affirme qu’il repère 90% des discours de haine avant qu’ils ne soient signalés, sans doute insuffisant pour freiner cette vague de haine qui envahit les réseaux sociaux, estiment les médias américains.

« La suppression de ces contenus par Facebook uniquement après qu’il leur a été signalé par les médias confirme que les règles et directives qu’ils établissent sont vaines car ils ne font que peu ou pas d’efforts dans la détection », a déclaré le président de Media Matters, Angelo Carusone.

Les défenseurs de la lutte contre le racisme ont noté que le discours de haine est souvent ignoré par Facebook et parfois promu. En août dernier, des centaines d’entreprises ont protesté sur Facebook en refusant de faire de la publicité sur cette plateforme.

Bill Russo, l’un des principaux collaborateurs de Joe Biden, a critiqué Facebook pour sa mauvaise gestion des théories du complot, les appels à la violence et la diffusion de la désinformation, rapporte BBC News.

Dorothée Audibert-Champenois/Facebook Twitter Instagram @C’news Actus Dothy @Do Thy – ©️ Images @capture d’écran C’news Actus Dothy

Manjé An Lo-Kalité et Loka-Lité : Tricia Evy, ses amies et plus de 24 000 membres réinventent «le bon manger antillais »

Manjé An Lo-Kalité, comme Loka-Lité « C’est un groupe avec,  pour l’instant des femmes à sa tête, mais les hommes ont leur place et nous avons des adhérents masculins très actifs. On aimerait bien un équilibre mais pour l’instant, nous les femmes, sommes majoritaires » explique l’influenceuse Tricia Evy. Le groupe et ses déclinaisons est leader sur le Net pour ses recettes maisons, pour ses conseils aux débutants, pour les échanges d’idées. Il révèle des talents, secoue les idées reçues, réinvente la nourriture saine et de qualité, le tout dans une grande fraternité. Un succès qui s’affiche sur le réseau social Facebook depuis plusieurs mois.

Ce 22 juin 2020, le groupe Lo-Kalité*, créé une semaine après l’annonce du confinement Covid-19, a fêté ses 3 mois d’existence et avec beaucoup de souffle, Tricia  Evy, l’initiatrice du projet, a éteint ces 3 bougies avec le sentiment du devoir accompli. Participer à la réappropriation de la culture, de l’agriculture, du savoir-faire et de l’exception culinaire antillais est une réussite, observent les internautes qui, tous, ont plébiscités l’idée, dès son démarrage.

Loin, la jeune femme est très loin des scènes parisiennes, antillaises et internationales où voluptueuse elle séduit son public d’où qu’il vient.  Son répertoire, un condensé de jazz caribéen et de chants traditionnels des Antilles fait pavoiser pendant ses spectacles. Mais Tricia Evy est aussi une femme de projets, une dame fière de son patrimoine créole.  Cette envie d’aider les commerces de proximité de Guadeloupe, est née durant le confinement, quand la France et ses Outre-mer souffraient  d’isolement dans un huis clos sanitaire imposé. Sans l’ombre d’un doute, la jeune guadeloupéenne a posé son micro et coordonné avec succès, un groupe solidaire dans la distribution de produits locaux,  depuis son île, la Guadeloupe.

Tricia Evy et Gaëlle Gimer, fondatrices et administratrices du groupe Lo-Kalité

Retrouver les gestes d’antan, comment couper, nettoyer, vider un fruit, écailler un poisson, préparer un légume, sentir les odeurs des produits transformés, apprendre à différencier des fruits qui se ressemblent et savoir où les trouver, sont les différents conseils  que ce groupe Manjé An Lo-Kalité, qui compte plus de 24 000 membres, distillent quotidiennement. Entre cours en visio ou publications sur les réseaux sociaux, les deux fondatrices Tricia Evy et Gaëlle Gimer, travaillent sans relâche sept jours sur sept et bénévolement, pour la cause.

Tricia Evy  et Mélanie Jacobin en visio conférence

« J’ai eu la chance de découvrir beaucoup de choses grâce au groupe. J’étais la première à être heureuse d’apprendre. On a même fait une rubrique Apprenons ensemble, dans laquelle on partage des informations. On fait des live pour informer la communauté des Loka-Litè.  Pour l’instant,  nous sommes en grande majorité des guadeloupéens sur le groupe. On grandit ensemble. » commente la chanteuse Tricia Evy.

Le fruit-à-pain       

La crise due au Coronavirus  a été une épreuve difficile à vivre pour certains mais une période de révélations pour d’autres. Et c’est le cas de Tricia Evy. Bien connue dans le domaine musical pour ses cadences jazz caraïbe, la jeune femme a prouvé durant la longue période de pause sociale qu’elle avait plus de cordes à son arc qu’on ne l’imaginait.  Avec le soutien et la complicité de nombreux amis, Tricia a lancé un énorme plan de solidarité qui a permis aux artisans, petits exploiteurs ou particuliers de redécouvrir le goût, les couleurs, les senteurs des millions d’espèces de fruits, de légumes mais également les variétés de poissons, et les viandes de qualité qui existent dans la Région Caraïbe. Saluée par tous les professionnels et amis, cette chaîne solidaire continuera, (elle l’assure) d’exister bien au delà du déconfinement.

Chiquetaille de morue, Madère et Bananes Jaunes

« Ayant pris conscience que les agriculteurs étaient en grande difficulté à cause du confinement, mon amie Gaëlle Gimer et moi, avons eu envie de les aider. On savait que les guadeloupéens voulaient soutenir les acteurs locaux, il fallait juste faire le lien entre les deux et c’est ainsi que Loka-Lité est né. C’était le 22 mars dernier. » 

Le chlordécone, ce pesticide interdit qui reste un poison dans les sous-sol tant en Martinique qu’en Guadeloupe, reste un point sensible que les animateurs du groupe Loka -Lité ne négligent pas : « On s’est tout de suite posé la question de la traçabilité des légumes. C’est pour ça qu’il y a un protocole d’annonce quand on veut poster une publication sur le groupe . Les internautes doivent préciser le mode de culture qu’ils proposent, si c’est du bio, s’il y a eu une utilisation de pesticides, si c’est une agriculture naturelle (Jardin créole, permaculture tec…) et surtout dans quelle zone les légumes sont produits car contrairement à ce que l’on pense les espaces chlordéconés, sont répertoriées. Les agriculteurs professionnels ou amateurs peuvent analyser leur sol. Pour cultiver et vendre des racines il faut avoir un certificat prouvant que le sol n’est pas contaminé. », des recommandations suivies à la lettre par les membres du groupe Manjé An Lo Kalité.

           

En créant le groupe et en diversifiant l’offre LoKa-lité sur les réseaux sociaux, Tricia Evy a encore prouvé que tout reste possible si l’on s’en donne les moyens. Après vient le temps pour pérenniser les projets  : « Nous voulons que Loka-Lité continue, que ça reste un outil de connexion entre les gens. Maintenant qu’on est déconfinés je vais en profiter pour filmer les acteurs locaux, mettre un visage et une âme sur tous ces beaux produits. »

« Nous avons beaucoup soutenu les locaux dans leur communication, en leur donnant des conseils pour qu’ils organisent leurs livraison. Et on a aussi aidé la communauté à trouver ce dont elle avait besoin. » avoue la chanteuse et fondatrice du groupe solidaire.

Recette de Christophines de Valentine Sagaliapidine Cousin Marguenat

« J’ai trop de vies à la fois. Donc la musique pour l’instant elle est en confinement. Dans cette période folle, je n’étais pas du tout inspirée. Moi c’est le partage, les rencontres, l’amour qui m’inspire. » conclut Tricia Evy, femme de cœur, femme de pouvoir, femme des Antilles.

                         *Manjé An Lo Kalité signifie Manger des produits de bonne qualité.

Dorothée Audibert-Champenois/Facebook Twitter Instagram C’news Actus Dothy
Images Loka-Lité